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Le nouveau Palais de la découverte dévoile sa future offre scientifique et culturelle

Après un chantier de rénovation évalué à 44 millions d'euros, le Palais de la découverte rouvrira ses portes en 2025. [Doug&Wolf]

Fermé pour travaux depuis 2020, le Palais de la découverte à Paris rouvrira ses portes en 2025 avec une nouvelle offre axée sur «la fabrique de la science» ont annoncé ce mardi 29 novembre 2022 les responsables du projet de rénovation. Le coût des travaux s'élève à 44 millions d'euros.

«Après plus de 80 ans de succès et 35 millions de visiteurs, le Palais de la découverte ouvre une nouvelle page de son histoire», a ce mardi 28 novembre déclaré Romain Pigenel, Directeur du développement des publics et de la communication lors de la présentation des futures offres scientifiques et culturelles du célèbre lieu parisien. Fermé pour travaux depuis 2020, il rouvrira ses portes en 2025.

«En plus des découvertes et de la science fondamentale acquise, le futur Palais de la découverte parlera de la recherche en train de se faire», a expliqué mardi Bruno Maquart, président d'Universcience, l'établissement public qui regroupe le Palais de la découverte et la Cité des sciences.

L'institution, fondée en 1937, conservera «son ADN», à savoir ses ateliers pour «offrir un contact vivant avec la science», a-t-il expliqué lors de la conférence de presse. Mais «la façon dont la recherche s'organise méritait d'être mieux expliquée et mieux incarnée».

Situé dans l'aile ouest du Grand Palais, au pied des Champs-Elysées, le Palais de la découverte avait délocalisé ses ateliers au sein d'une structure éphémère, les «Etincelles», dans le sud de Paris. Le nouveau projet veut répondre à un «besoin de compréhension de la science plus important que jamais en cette phase d'incertitude», liée à la «crise environnementale et aux bouleversements technologiques» que traverse notre société, a plaidé Bruno Maquart. «Nous avons voulu mettre en avant la science en action. Si l'on veut intéresser les gens, qu'ils aient confiance dans la science, il faut leur montrer ce qui se fait dans les laboratoires», a souligné Antoine Petit, le président du CNRS, partenaire du projet.

Au menu : des laboratoires où les visiteurs pourront faire des expériences de chimie, de biologie, d'informatique, seuls ou avec l'aide d'un médiateur; de grands dispositifs illustrant un phénomène scientifique comme une fontaine stroboscopique qui permettra de voir des gouttes d'eau en lévitation, un ordinateur mécanique à billes qui ouvrira ses entrailles... Et le public retrouvera la fameuse expérience d'électricité statique qui fait dresser les cheveux sur la tête.

Le parcours (7.500 mètres carrés) sera ponctué d'«îlots de curiosité», mini-expositions interactives sur des sujets à la pointe de la recherche comme le stockage d'information via l'ADN, l'ordinateur quantique ou la prédiction climatique.

Afin de «gommer les murs» entre public et scientifiques, une «salle à distance» transportera en immersion dans un synchrotron, des fonds marins...

Au rez-de-chaussée, une serre tropicale plongera dans un «laboratoire du vivant», en pleine forêt guyanaise. Le public découvrira enfin une voûte céleste flambant neuve sous un planétarium rénové, ainsi qu'une nouvelle galerie pour les enfants.

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