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Cinéma : voici les 10 meilleurs films de l'année 2022

«The Batman», «Top Gun : Maverick» et «Avatar : la voie de l'eau» figurent dans la liste. [© DR]

En cette fin d'année 2022, marquée par le retour en salles des spectateurs, l'heure est au bilan côté ciné. La rédaction de CNEWS a établi son classement des 10 meilleurs films sortis depuis janvier. Débat assuré.

«Top Gun : Maverick», de Joseph Kosinski

Trente-six ans après le premier volet signé Tony Scott, la suite des aventures de Maverick, toujours incarné par Tom Cruise, a engendré 1,5 milliard de dollars de recettes et attiré plus de 6 millions de spectateurs en France. Dans cet épisode, l’iconique pilote est appelé pour former une flotte destinée à démanteler une base secrète d’uranium. Parmi les recrues, Bradley «Rooster» Bradshaw, le fils de «Goose», dont la mort hante toujours Maverick. 

«La nuit du 12», de Dominik Moll

Adapté du livre «18.3 : une année à la PJ» de Pauline Guéna, ce thriller intense nous plonge au cœur d’une enquête sordide portant sur le meurtre à Grenoble d’une jeune fille brûlée vive alors qu’elle rentrait chez elle. Les interrogatoires se multiplient, mais la police semble dans l’impasse. Porté par Bouli Lanners et Bastien Bouillon, ce polar réalisé par l’auteur de «Harry, un ami qui vous veut du bien», dissèque les violentes relations hommes-femmes. 

«Armageddon Time», de James Gray

Oscillant entre récit initiatique, chronique sociale et drame politique, le cinéaste new yorkais James Gray inscrit son histoire personnelle, celle d’un garçon du Queens dans les années 1980, dans la grande Histoire des Etats-Unis. Le tout sur une bande-originale rythmée par Sugarhill Gang et The Clash. Hanté par ses fantômes, il égratigne le rêve américain et revisite ses thèmes de prédilection que sont le déterminisme social, le racisme et l’héritage familial. Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Anthony Hopkins et le jeune Banks Repeta.

«Close», de Lukas Dhont

Léo et Rémi, 13 ans, sont les meilleurs amis du monde. Mais la rentrée des classes bouleverse cette relation fusionnelle. Sensible aux critiques homophobes de ses camarades, Léo s’éloigne de Rémi pour affirmer sa virilité, ce qui aura des conséquences terribles. Quatre ans après «Girl» qui s’intéressait à une jeune fille en transition qui voulait devenir danseuse, le réalisateur belge Lukas Dhont confirme son talent pour filmer avec grâce et pudeur l’adolescence et la quête identitaire.

«Revoir Paris», d’Alice Winocour

Inspiré des attentats du 13-Novembre, ce drame met en scène avec justesse les séquelles psychologiques et physiques des rescapés, qui culpabilisent d’être encore vivants, mais aussi la souffrance des proches. Mia et Thomas qui ont survécu à un attentat - fictif - dans une brasserie parisienne sont magistralement interprétés par Virginie Efira et Benoît Magimel. 

«Les banshees d’Inisherin», de Martin McDonagh

En tête des nominations aux Golden Globes 2023, cette comédie à l’humour noir marque les retrouvailles entre Colin Farrell (prix d’interprétation masculine à la Mostra de Venise) et Brendan Gleenson, quatorze ans après «Bons baisers de Bruges», du même Martin McDonagh. Les deux hommes incarnent deux amis de longue date, Colm et Padraic, vivant sur une île au large de l’Irlande dans les années 1920, à l'époque de la guerre d'indépendance. Un jour, sans prévenir, Colm décide de ne plus adresser la parole à Padraic, et de mettre fin à leur amitié. La situation va s’envenimer et dégénérer.

«Avatar : la voie de l’eau», de James Cameron

Treize ans après le premier volet «Avatar», le réalisateur de «Titanic» écrase de nouveau le box-office avec cette fable de science-fiction au message humaniste et écologiste encore plus fort, et qui révolutionne le cinéma par ses prouesses technologiques. Menacés par des soldats devenus des recoms reconstitués et avec, à leur tête, le colonel Miles Quaritch, Jake Sully et les siens n’ont pas d’autre choix que de quitter leur forêt tropicale pour s’exiler vers les atolls lointains de Pandora. Ils vont s’unir au peuple des récifs, les Metkayina. 

«Everything everywhere all at once» de Daniel Scheinert et Daniel Kwan

Les «Daniels» comme on les surnomme à Hollywood, offrent à Michelle Yeoh, star du cinéma d'action asiatique et ancienne James Bond girl, assurément l’un des rôles les plus déjantés de sa carrière. Dans ce film qui fait figure d’ovni, elle se glisse dans la peau d’Evelyn, une gérante de laverie automatique qui assiste à l’implosion de sa famille, et croule accessoirement sous les dettes. Elle se retrouve au cœur du fameux «multivers», explorant ses différentes vies dans des univers parallèles. Les nombreuses références au genre sont à mourir de rire. 

«The Batman», de matt Reeves            

Dix ans après la remarquable trilogie Dark Knight de Christopher Nolan, le cinéaste Matt Reeves plonge le fameux justicier de DC, incarné par Robert Pattinson, dans un monde résolument sombre, que ce soit dans le look des personnages, dans les dialogues, voire même le choix des musiques.

Zoë Kravitz dans la peau de la captivante Catwoman, Colin Farrell méconnaissable dans le rôle du Pingouin, ainsi que Andy Serkis et Jeffrey Wright dans les costumes respectifs d’Alfred et de l’officier Gordon, apportent de l’épaisseur à cette version au scénario solide. 

«Nope», de Jordan Peele

Le maître des films d'horreur satiriques Jordan Peele prouve qu’il est plus en forme que jamais avec ce récit mêlant science-fiction et épouvante, dans un décor de western.

L’acteur Daniel Kaluuya joue un dresseur de chevaux, lequel est témoin de phénomènes étranges qui se produisent au-dessus de son ranch en Californie. Malgré la peur et l'angoisse, lui et sa sœur sont tentés de diffuser ces scènes sur les réseaux sociaux. L’auteur de «Get Out» et «Us» s'intéresse ici à «notre addiction à l’attention et au spectacle». 

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