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L'actrice américaine Raquel Welch est décédée à 82 ans

L'actrice, sex-symbol d'Hollywood, des années 60-70, est morte après une brève maladie. [Kevork Djansezian/File Photo / REUTERS ]

L'actrice américaine Raquel Welch, connue notamment pour son rôle de naïade des cavernes en bikini de peau de bête dans «Un million d'années avant J.-C.», est décédée ce mercredi 15 février à l'âge de 82 ans.

Un sex-symbol s'en est allé. Raquel Welch, immense star des années 60-70, «est décédée paisiblement tôt ce matin après une brève maladie», a annoncé ce mercredi 15 février son manager. Elle était âgée de 82 ans. 

Au cours de sa carrière, elle était apparue dans plus d'une trentaine de films, dont «Le Voyage Fantastique», «Les Trois Mousquetaires» ou encore «Un million d'années avant J.-C.». 

Née à Chicago le 5 septembre 1940 d'un père ingénieur aéronautique bolivien et d'une mère américaine, Jo-Raque Tejada grandit en Californie où elle apprend la danse classique. A 14 ans, la jeune latino-américaine gagne le prix «Miss photogénique», le premier d'une longue série parmi lesquels «Miss formes», «Miss beauté parmi les beautés» ou encore «Miss demoiselle de Californie».

Après un bref mariage avec James Welch, avec qui elle a deux enfants à moins de 20 ans, elle déménage à Dallas et vit de petits boulots de serveuse et de modèle pour posters suggestifs. En quête de célébrité, elle revient en 1963 à Los Angeles où elle rencontre Patrick Curtis, un agent publicitaire entreprenant. Il lance la carrière de cette jeune femme aux lignes affolantes et la convainc de garder le nom de Welch pour masquer ses origines latinos, alors peu au goût hollywoodien.

Sex-symbol des années 60-70

Après avoir multiplié les rôles de figuration, elle est repérée par la 20th Century Fox qui la choisit en 1966 comme tête d'affiche pour «Le voyage fantastique» de Richard Fleicher. Sa carrière décolle. La même année, elle incarne une sauvage préhistorique dans «Un million d'années avant J.-C.», un piètre film quasi muet dont seule l'affiche marquera l'histoire du cinéma. Raquel y pose dans le fameux bikini en peau de bête dont les lambeaux semblent avoir été arrachés par un animal féroce ou un homme des cavernes affamé.

«Les gens me voyaient en sex-symbol mais en réalité j'étais mère célibataire avec deux jeunes enfants !», souligne Raquel Welch un demi-siècle plus tard dans son autobiographie «Beyond the cleavage» («Au-delà du décolleté»).

En 1967, elle épouse son pygmalion à Paris, vêtue d'une mini-robe en filet blanc qui fait sensation. Désormais riche et célèbre, elle mène alors grand train : somptueuse villa à Beverly Hills, piscine en marbre noir, Rolls-Royce. Le Times en fait sa couverture en novembre 1969.

Elle enchaîne les films dans les années 70 mais reste cantonnée à son statut de beauté dans tous les genres où elle s'aventure : westerns («Bandolero», «Un colt pour trois salopards»), films policiers («La femme en ciment») ou encore comédies («L'animal» de Claude Zidi avec Jean-Paul Belmondo). Elle obtient toutefois un Golden Globe pour «Les trois mousquetaires» en 1973.

Congédiée par la MGM sur le tournage de «Rue de la sardine» en 1982, elle attaque le studio et obtient 15 millions de dollars pour rupture abusive de contrat. Mais l'affaire ne lui fait pas une bonne publicité dans le monde du cinéma.

 Après avoir longtemps caché ses origines latines, la fringante sexagénaire assume finalement ses racines incarnant des rôles d'hispaniques dans «American Family» (2002) ou «Tortilla soup» (2001). 

Elle laisse derrière elle deux enfants, Damon et Tahnee Welch.

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