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«Iris et les hommes» : Laure Calamy en quête de désir sur les applis de rencontre

Après «Antoinette et les Cévennes», Caroline Vignal dirige de nouveau Laure Calamy dans «Iris et les hommes», au cinéma ce mercredi 3 janvier. Une comédie pétillante sur une mère de famille qui s’ennuie et souhaite booster sa libido.

En 2020, elle nous avait fait rire et pleurer dans «Antoinette et les Cévennes», comédie sur une jeune femme en mal d’amour qui s’aventure avec son âne sur le GR 70. Auréolée du César de la meilleure actrice pour ce rôle, Laure Calamy retrouve quatre ans plus tard la cinéaste Caroline Vignal pour un nouveau long-métrage drôle et rafraîchissant, présenté l’été dernier au Festival du film francophone d’Angoulême.

«Quadra en couple mais en manque de libido cherche désespérément partenaire(s) pour nouvelle(s) expérience(s)», voilà ce que pourrait écrire l’héroïne d’«Iris et les hommes», en salles ce mercredi 3 janvier. Mariée et mère de deux enfants, Iris passe ses journées entre son cabinet de dentiste et les sorties scolaires. Alors que son mari (Vincent Elbaz) semble obnubilé par son travail et vit une relation passionnelle avec son ordinateur, Iris, elle, s’ennuie et a pour livre de chevet «La femme gelée», d’Annie Ernaux.

UNe comédie légère qui inverse les rôles

Sur les conseils d’une maman croisée dans les couloirs de l’école, cette femme au bord de la dépression décide de s’inscrire sur les applications de rencontre. Et comme l’indique le tube «It’s raining men» (que Laure Calamy reprend avec panache), les hommes commencent littéralement à «pleuvoir» dans l’existence terne d’Iris, qui ne sait plus où donner de la tête. Si ses prétendants n’ont pas tous le physique de Ken, ni le charisme de Brad Pitt, les «matchs» et les sextos s’enchaînent pourtant. Et le portable de cette quadra ne cesse de sonner... au grand dam de ses patients et de son assistante (formidable Suzanne de Baecque). 

Cette nouvelle vie qui s’offre à elle donne lieu à des situations drôles et cocasses, sans jamais être vulgaires ni osbcènes. Caroline Vignal réussit à parler du désir féminin avec légèreté, malgré un sujet tabou qui aurait pu choquer. Celui d’une femme «qui trompe son mari avec des hommes dont elle n’est pas amoureuse», et à laquelle «les spectateurs puissent s’identifier sans la juger», comme l’a expliqué la réalisatrice dans un entretien à l’AFP. Et qui de mieux que Laure Calamy, cette «girl next door» que l’on aime tant, pour relever le défi ?

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