Dernier volet de sa trilogie dédiée aux super-héros, «Glass», de M. Night Shyamalan réinterprète à sa manière les codes du comic book.
Le réalisateur rejoint les trois personnages centraux des films «Incassable» et «Split», à savoir David Dunn, un homme ayant survécu à un accident de train doté d’une force surhumaine, Elijah Price, un cerveau machiavélique souffrant de la maladie des os de verre, et Kevin Gordon Crumb, un serial killer aux multiples personnalités, dont l’effroyable «Bête».
L’histoire de «Glass» reprend 19 ans après «Incassable», et juste après «Split». David Dunn est devenu un justicier de l’ombre parcourant les rues de Philadelphie avec l’aide de son fils, Joseph. Et il est justement aux trousses de Crumb, qui s’apprête à sacrifier quatre pom-pom girls sur l’autel de ses délires psychotiques. Alors que l’affrontement semble inévitable, ils sont tous deux arrêtés par la police. Et interner dans un hôpital psychiatrique où séjourne depuis des années, Elijah Price. Les trois patients se retrouvent face à la psychiatre Ellie Staple. Celle-ci est convaincue qu’ils ne disposent d’aucun pouvoir, mais qu’ils souffrent de puissants troubles mentaux. Aveuglée par ses certitudes, elle ne réalise pas qu’elle vient de donner à Elijah Price l’opportunité de fomenter un plan diabolique.
Quel bonheur de retrouver Samuel L. Jackson, Bruce Willis et James McAvoy dans ces rôles de super-héros avec ce crossover entre deux films ayant rencontré un veau succès en salles. La talentueuse Sarah Paulson prête ses traits à la psychiatre Ellie Staple, et lui confère ce qu’il faut de part d’ombre pour fasciner l’auditoire. Sorti sur grand écran en janvier dernier, «Glass» avait réussi à séduire plus de 1,1 millions de spectateurs.
Glass, le 7 novembre sur Canal+Cinéma et sur myCANAL