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De Gaulle, l’éclat et le secret : les derniers épisodes de la série sur de Gaulle à voir ce lundi 9 novembre sur France 2

Samuel Labarthe est… Charles de Gaulle [© Rémy GRANDROQUES - FTV - Effervescence Fiction - Simone Harari Baulieu]

Alors que le 50e anniversaire de la mort de Charles de Gaulle donnent lieu aujourd'hui à de nombreux hommages officiels, France 2 continue de diffuser sa minisérie événement «De Gaulle, l’éclat et le secret», avec les trois derniers épisodes présentés ce lundi 9 novembre.

Proposée à l’occasion des événements autour de la disparition du général de Gaulle, cette fiction fait revivre d’illustres pages de l’Histoire de France, de la Résistance à l’enracinement de la Ve République, en dressant le portrait de Charles de Gaulle, son parcours politique et militaire, mais aussi sa personnalité cachée derrière la stature de héros.

Composée de six épisodes de 52 minutes (trois ayant été diffusés le 2 novembre, les trois autres ce lundi 9), «De Gaulle, l'éclat et le secret» de François Velle s’attache particulièrement en effet à mettre en lumière l’intimité de l’homme d’Etat, notamment ses relations avec les membres de sa famille. La série couvre la période allant de juin 1940 à son départ du pouvoir en 1969. Pour coller au plus près de l’Histoire, le réalisateur a compulsé les archives et s'est appuyé sur les actualités de l’époque.

«Il ne s’agit pas d’une nomenclature exhaustive de la vie du Général, mais - comme le titre l’indique - d’aller chercher, au-delà de l’Éclat d’un destin exceptionnel, le secret d’un homme, sans cesse rongé par le doute et tenté par le renoncement», confie le réalisateur. Un secret qui réside dans sa vie de famille. «C’est chez elle qu’il puise sa détermination inébranlable et sa force de caractère. À maintes reprises, le Général le dira, sans l’amour, le soutien et la foi de son épouse Yvonne, mais aussi sans sa fille Anne, rien de tout cela n’aurait été possible. Et puis sa fille Elisabeth, son fils Philippe et sa nièce Geneviève, résistante revenue des camps de la mort».

Habitué des personnages politiques, Samuel Labarthe incarne de gaulle

La transformation physique a nécessité quatre heures de maquillage par jour pour les poses de prothèses et le vieillissement. «Sur l'homme privé, nous ne savons rien ou presque rien. Il fallait 'l'inventer' en quelque sorte. Et pour que cela soit crédible, il fallait que les apparitions publiques, celles pour lesquelles il existait des documents, soient, elles, fidèles à l'original», explique Samuel Labarthe (Les Petits meurtres d'Agatha Christie). «Restait à aborder le personnage de l'intérieur, s'attaquer à la statue du Général. J'ai lu, visionné et écouté tout ce que je pouvais, m'imprégnant de l'esprit, des traits de caractère, des petites phrases… Des Mémoires, des images d'archives, des documentaires. (...) Au final, pour le travail d'’interprétation’, il fallait éviter à tout prix l'imitation. Incarner sans caricaturer. Un exercice compliqué auquel j’ai déjà dû me confronter lorsque j’ai travaillé sur le rôle de Dominique de Villepin dans La Conquête ou encore Jacques Chirac dans La Mort du Président».

L'acteur forme à l’écran un couple avec Constance Dollé qui incarne Yvonne, l'épouse du général de Gaulle, «qui le suit partout, dans tout. Qui veille sur tout et tous. Qui conseille, qui commente, qui lit et qui écoute, confidente privilégiée de la solitude de l'homme d'État, commente l'acteur. Et en filigrane, cet amour qui les unit et les aide à surmonter tant et tant d'épreuves. C'est encore à Yvonne que le Général dédie tout ce qui a été fait dans sa vie ! On avait coutume de dire à l'époque que derrière chaque grand homme, se 'cachait' une grande femme. Notre époque a l'avantage de leur redonner leur place véritable, c'est-à-dire aux côtés, et non pas derrière, ou même devant ! Ce film lui rend hommage ». Samuel Labarthe confie garder de nombreux émouvants souvenirs du tournage.

«J'ai été particulièrement ému d'enregistrer, face au véritable micro de l'époque prêté par un collectionneur, le discours du 18 Juin à la BBC. Le discours du Débarquement aussi : « Et voici que reparaît le soleil de notre grandeur ! ». Et que dire du discours de l'Hôtel de Ville en août 44, le fameux « Paris brisé…» ! Tant d'ardeur, de ferveur, d'émotions palpables. De ces moments qui font l'Histoire !», énumère-t-il. Mais mon meilleur souvenir restera sans aucun doute le privilège incroyable d'avoir pu tourner à La Boisserie, de m'être assis au bureau de cette tour, construite à la demande du Général, et qui a vu naître ses Mémoires, de m'être promené dans le parc surplombant cette vue qu'il a si souvent contemplée et qui lui a permis de prendre de la hauteur sur les événements. Ce rôle qui pouvait apparaître comme écrasant, comme une mission impossible, pourrait aussi bien être mon ‘chant du cygne’ tellement tous les instants ont été forts, magiques, et oui, j'ose le dire, empreints d'une certaine grâce.»

A noter que France 2, qui proposera en outre le 10 novembre prochain à 21 h 05 De Gaulle, histoire d’un géant (un documentaire réalisé avec la collaboration du petit-fils du général, Yves De Gaulle) n’est pas la seule chaîne à avoir consacré son antenne au grand Charles. Le lundi 2 novembre dernier à 20h50, Arte lançait dans un tout autre registre la facétieuse série d’animation « De Gaulle à la plage » de Philippe Roland, d’après la BD de Jean-Yves Ferri. Puis le 4 novembre sur France 5, à 20 h 55, le magazine Stupéfiant proposait un numéro intitulé L’artiste De Gaulle.

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