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Le sculpteur des stars Richard Orlinski rencontre la jeunesse à Roland Garros

Le sculpteur Richard Orlinski est allé à la rencontre de jeunes venus découvrir la compétition annuelle de tennis[© BNP Paribas]

Le sculpteur et plasticien Richard Orlinski a rencontré ce mercredi 2 juin, 150 jeunes âgés de 16 à 25 ans dans une loge du court Philippe Chatrier, au cœur de Roland Garros lors d’une journée découverte.

Partenaire majeur des internationaux de France, BNP Paribas a en effet organisé cette année une opération inédite auprès de la jeunesse, en offrant 1000 places à des adolescents et jeunes adultes issus de clubs de tennis ou d’associations œuvrant pour la jeunesse, lors de 5 journées qui leurs sont dédiées. Chacune de ces journées est incarnée par une personnalité mobilisée auprès de la jeunesse, particulièrement impactée par la crise sanitaire actuelle.

Richard Orlinski, artiste chouchou des stars, connu pour ses sculptures animalières aux couleurs pop et acidulées a donc rencontré ce mercredi une dizaine de jeunes, qui pour beaucoup foulent pour la première fois les courts de Roland Garros, et a accordé une interview à la rédaction de CNEWS.fr.

Quelle a été votre intention en acceptant de venir rencontrer ces jeunes ?

L’idée est de partager un moment, de faire découvrir un univers, celui du tennis en l’occurrence. Mais c’est aussi l’occasion de donner des conseils aux jeunes, de partager son expérience, de parler de son parcours. C’est important de transmettre des valeurs et c’est l’idée de ma présence aujourd’hui.

Je vais beaucoup à la rencontre de la jeunesse lors de Masterclass dans les écoles, et j’ai également monté un incubateur de talent où l'on repère des jeunes et on essaie de leur donner des conseils sur leur carrière et leur avenir.

Quel est votre rapport au tennis et à Roland Garros ?

Je viens chaque année à Roland Garros. J’ai toujours fait du tennis mais jamais à un très grand niveau. Ma passion pour le tennis est arrivée dès le plus jeune âge et j’ai eu la chance d’être entraîné par Yannick Noah. Je suis assez compétiteur et le tennis c’est un défi contre soi-même et contre quelqu’un d’autre, c’est un sport intéressant. C’est une discipline qui se rapproche de l’art dans l’émotion qu’elle procure parfois et dans la singularité qui fait chaque joueur. Certains ont une gestuelle tellement caractéristique qu’on pourrait les reconnaître de dos, un peu comme on reconnait la patte d’un artiste.

Comment avez-vous vécu cette année de restriction culturelle ?

Les galeries étaient fermées mais on a essayé de se réinventer et je pense qu’aujourd’hui il faut préparer le monde de demain. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup à faire pendant le Covid. Assigné à résidence, j'ai cherché des nouveaux projets : se réinventer était assez intéressant. On a beaucoup réfléchi et je me suis lancé dans l’aventure du e-shop juste après le premier confinement, et ça a très bien marché. J’ai pu mettre en vente des produits aux tarifs abordables et poursuivre dans ma doctrine de rendre l’art plus accessible.

Comment s'est passée la réouverture de vos galeries ?

Lorsque les galeries ont rouvert, on a eu très peur de ressentir l’absence de clientèle étrangère, mais finalement les français étaient au rendez-vous. On avait l’impression qu'ils avaient besoin de plus consommer après cette année difficile.

Est-ce que cette année de crise sanitaire a eu un impact sur votre création artistique ?

Ça m'a donné une nouvelle vision. J’ai beaucoup évolué sur ma pratique de l’art digital et on va devoir se faire à ce nouveau monde. J’essaie de vivre avec mon temps, d’être dans une dynamique résolument contemporaine, moderne et de me servir des énergies du moment. Je mixe beaucoup l’ancien, le présent et le futur mais c’est important de se servir des outils qu’on a à notre disposition aujourd’hui.

Vous avez très récemment exposé une sculpture taille réelle de Nabilla dans l’une de vos galeries, quel est l’origine de ce projet ?

Tout est parti d'une blague. Nabilla était en train de tourner une émission et j’ai trouvé ça rigolo de l’incarner en statut car c’est une véritable icône dans son domaine, et je trouvais qu’immortaliser ce qu’elle représente était intéressant. On a scanné Nabilla, on a bossé sur son corps et on a décidé de donner à la sculpture la pose du fameux « Allo ».

L’idée est de commercialiser des petites Nabilla pour que chacun puisse avoir un morceau de ce qu’elle représente : une femme qui, parti de rien, a réussi à construire une carrière. Je la respecte beaucoup, c’est quelqu’un qui a subi les critiques et qui a fait ses preuves en dépit du fait qu’elle sorte d’une émission de téléréalité.

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