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Miss France : départ de Sylvie Tellier, transformation en télé-réalité, nouvelles règles... Alexia Laroche-Joubert répond aux rumeurs

La présidente a rappelé certains principes de la société Miss France. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Alexia Laroche-Joubert a tenu à démentir les rumeurs concernant le concours Miss France, notamment celles qui voudrait que Sylvie Tellier soit sur le départ de la société, que l’événement soit appelé à devenir une émission de télé-réalité ou encore que les nouvelles règles soient contraires à l'esprit de Miss France.

Juste une mise au point. Dans une longue interview publiée par Le Parisien ce mardi 21 juin, Alexia-Laroche Joubert, qui a été nommée présidente de la société Miss France en octobre 2021, a tenu à remettre les pendules à l’heure alors que le concours de beauté Miss France fait depuis quelques semaines l’objet de nombreuses rumeurs.

Celle qui est par ailleurs productrice de nombreuses émissions de télévision («Koh-Lanta», «Fort Boyard»...) a affirmé au Parisien que «Sylvie (Tellier, ndlr) est actuellement en poste et vous la verrez sur le prime time de l'élection en décembre». Et Alexia Laroche-Joubert d’insister : non il n’a «jamais été question» d’un départ de la directrice générale de Miss France.

Le 10 juin dernier, c’est Geneviève de Fontenay, ex-présidente du Comité, qui avait affirmé dans une interview pour France Dimanche, que les jours de Sylvie Tellier étaient désormais comptés au sein de la célèbre maison. La dame au chapeau annonçait l’information sans bouder son plaisir – l’inimitié qu’elle porte à Sylvie Tellier étant depuis plusieurs années de notoriété publique. «Ce n’est plus une rumeur : Alexia Laroche-Joubert l’a bel et bien éliminée, je viens tout juste d’en avoir la confirmation», avait-elle déclaré, ajoutant que ce «licenciement ne lui faisait donc ni chaud, ni froid». Et pour cause, avait-elle dit : «Je n’ai pas du tout digéré ce qu’elle m’a fait ces dernières années alors je ne vais pas pleurer pour elle. Elle n'est pas à plaindre financièrement. Elle aura gagné bien plus d'argent que moi !».

C'est aussi un proche de Geneviève de Fontenay qui avait récemment déclaré que le concours de beauté allait se transformer en une émission de télé-réalité. En effet, Hubert Guérin avait révélé à Télé Star un renouveau total avec la mise en place de méthodes de sélection radicalement différentes de celles qui avaient cours jusqu'alors. «La production va lancer un grand feuilleton télévisuel. Une armée de casteurs professionnels se lancera à la recherche de candidates avec un physique qui passe bien à la télé, une histoire à raconter», avait-il avancé. Faux, assure Alexia Laroche-Joubert. «Cela reste et cela restera un concours de beauté. Miss France ne sera jamais un programme de téléréalité ! Jamais il n'en a été question», a-t-elle martelé, toujours dans Le Parisien.

«Au diapason de la société»

Alexia-Laroche Joubert s’est également exprimée sur les nouvelles règles applicables du concours, qui cette année a ouvert ses portes aux femmes mariées, aux mamans, aux transgenres. La productrice a tenu à préciser que ces règles ne concernaient que «la dernière phase du concours». «Nous exigeons des candidates qu’elles soient âgées de plus de 18 ans, mesurent plus d’1,70 mètre pour pouvoir porter les robes de créateurs, et soient femmes pour l’état civil. Sur ce dernier point, cela a toujours été le cas. On ne sait pas s’il y a eu précédemment des femmes transgenres, c’est une question qui relève de leur intimité», a-t-elle d’abord déclaré, faisant allusion à Andréa Furet qui vient d'être élue 1ère Dauphine de Miss Paris 2022, et qui est la première femme ouvertement transgenre à participer au concours de beauté.

«Je pense que les valeurs défendues par Miss France sont très importantes. Il y a aussi des évolutions et de bonnes évolutions. Andréa est extrêmement jolie, elle correspond parfaitement aux critères de beauté de Miss France. À partir du moment où elle a un état civil féminin - son changement de sexe et ses démarches administratives appartiennent à son intimité -, elle a suivi le parcours normal. Le but de Miss France est d’être en connexion avec la société actuelle», estime Alexia Laroche-Joubert dans une interview, cette fois pour TVMag.

Quant au sujet de l'ouverture du concours aux mères de famille, elle déclare qu’«il est très compliqué d’être mère de famille et Miss France toute une année», mais concède que si elle a elle-même «fait une carrière tout en étant maman», elle ne peut pas «présupposer qu’elles ne seront pas capables de s’organiser».

Sur sa volonté de changer les règles, elle a expliqué à TVmag : «Il faut savoir que j’ai récupéré artistiquement la production du programme pour le centenaire puis créé la société en juillet de l’année dernière. À ce moment-là, j’ai beaucoup interrogé les comités, j’ai parlé avec d’anciennes Miss France, je me suis mise au diapason de la société, et j’ai surtout reconfiguré complètement l’institution. Avant, elle faisait partie d’Endemol, comme un département. Or, je considérais que Miss France avait une véritable activité avec un état d’esprit, un règlement et des comités. J’ai voulu redonner de l’autonomie à ces derniers parce que je considère que la puissance de ce concours est avant tout son implication territoriale. Selon moi, les comités sont les plus à même de juger les candidatures des jeunes femmes qui se présentent à eux et, pour leur permettre ça, j’ai changé le règlement national», confie-t-elle.

«Les comités s’adaptent ensuite comme ils le souhaitent. Certains gardent les critères précédents, comme limiter l’âge de 18 à 24 ans (il n'y a officiellement plus de limite d'âge, ndlr), quand d’autres nous suivent. Moi je leur fais confiance, ils sont complètement autonomes. Ainsi la question de savoir si une femme de 40 ans peut désormais devenir Miss France, Alexia Laroche-Joubert rétorque que «oui», mais qu'il faut que «l'arbitrage en revient aux comités» : «Ce n’est pas parce qu’elle porte sa candidature qu’elle sera sélectionnée».

«Pour modifier le règlement, je me suis inspirée de Miss Univers, explique-t-elle. Ce concours, qui accueille des femmes de pleins de pays différents avec chacun des règlements spécifiques, ne demande que très peu de critères. Après, on reste dans un concours de beauté avec des valeurs fortes défendues au sein de Miss France. Ce qui était important pour moi, c’était de redonner de l’importance à la territorialité. C’est pour cela qu’il n’a jamais été question de faire un casting national pour élire la Miss France». 

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