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«D'argent et de sang» : la création originale Canal+ en sélection officielle à la Mostra de Venise

Vincent Lindon y incarne un inspecteur sur la piste d'un détournement d’argent. [Curiosa Films]

La série de Xavier Giannoli «D’argent et de gang», création originale Canal+, fait partie de la sélection de la 80e Mostra de Venise.

La première série de Xavier Giannoli, à qui l’on doit notamment les films «L'Apparition» et «Illusions perdues», sera projetée lors de la prochaine Mostra de Venise (du 30 août au 9 septembre) dans le cadre de la sélection (hors compétition) du prestigieux festival.

Réalisée d’après le livre enquête «D’argent et de sang» sur «les escrocs du CO2» de Fabrice Arfi (paru en 2018 aux éditions du Seuil), cette création originale Canal+ est un polar de 12 épisodes avec au casting Vincent Lindon, Niels Schneider (remplaçant de Gaspard Ulliel mort pendant le tournage), Ramzy Bedia, Judith Chemla, David Ayala, Olga Kurylenko, ou encore Yvan Attal. 

Elle suit «l’inspecteur des douanes Simon Weynachter (Vincent Lindon)» se lançant «à la poursuite de Jérôme Attias (Niels Schneider) et Alain Fitoussi (Ramzy Bedia) à la tête d’une des plus grandes escroqueries financières de tous les temps», comme l’annonce la chaîne cryptée.

L’histoire de la série, c’est celle de «l’escroquerie du siècle, survenue en France et en Europe entre 2008 et 2009, est-il encore indiqué. Des milliards partis en fumée sur le nouveau marché financier des ‘quotas carbone’ inventé pour lutter contre le réchauffement climatique. L'association d’escrocs de Belleville avec un trader des beaux quartiers, traqués par un enquêteur obsessionnel. Quand les passions humaines se déchaînent au-delà du simple intérêt». 

Une histoire «folle»

«Quand j’ai découvert cette enquête, j’y ai perçu une dynamique fictionnelle, a confié Xavier Giannoli à Télérama en février dernier. «Comment des escrocs, qui ont grandi sur les trottoirs de Belleville, ont pu détourner des milliards aux cerveaux de Bercy ? C’est souvent un déclencheur pour moi : un fait divers incroyable, au sens propre, auquel je tente de donner corps… pour qu’on y croie !», a-t-il ajouté.

«Je raconte cette histoire folle à travers un magistrat (Vincent Lindon). Celui-ci se retrouve à enquêter en Israël - d’où le titre, qui évoque le «tikkoun olam» (titre originel de la série, ndlr), ce concept juif de réparation du monde par les hommes. Il y a le questionnement théologique, mais aussi la dimension politique. Sur la piste du détournement d’argent, Lindon est en permanence confronté à des sociétés-écrans…», a-t-il aussi indiqué, expliquant qu'il s'agissait aussi de «l’histoire de gamins de Belleville qui s’en sortent par l’affabulation au sein d’un système libéral construit sur un échafaudage fictionnel».

La diffusion de la série est prévue cet automne sur Canal+.

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