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«Bargain, le prix à payer» : 5 raisons pour lesquelles il ne faut absolument pas rater la série Paramount+

Que ne ferait-on pas pour un rein ? [Paramount+]

Les Sud-Coréens surfent sur le succès de «Squid Game» avec un nouveau survival ultra violent encore meilleur, à voir de toute urgence sur Paramount+ (disponible via MyCanal).

Même folie, même goût pour l’ultra-violence, même critique du capitalisme… Mise en ligne ce 5 octobre sur Paramount+ (disponible via myCanal), «Bargain» fait immanquablement penser à la dystopie sanglante «Squid Game», la série la plus regardée de l'histoire de Netflix, avec 1,65 milliard d'heures de visionnage au cours de ses 28 premiers jours.

Récompensée par le prix du meilleur scénario à CANNESERIES, les «Bonnes affaires» - comme on pourrait littéralement traduire son titre - arrivera-t-elle à capter autant d'audience ? Elle le mériterait car, encore plus percutante et barrée, elle parvient à faire mieux que sa prédécesseuse. Composée de six épisodes haletants de trente minutes, elle suit la lutte effrénée pour leur survie de personnes prises au piège des décombres d’une immense bâtisse de plusieurs étages. 

Le pitch : sous prétexte de rencontres sexuelles, des hommes sont attirés dans un hôtel isolé, avant d'être pris en otage par un réseau de trafiquants qui mettent leurs organes aux enchères. Après un tremblement de terre catastrophique, les victimes, les trafiquants et les acheteurs se retrouvent tous piégés à l'intérieur du bâtiment en ruine. Coupés du monde extérieur, ils doivent se battre pour survivre à tout prix.

Et puisque les arguments sont nombreux en faveur du programme, voici cinq bonnes raisons pour lesquelles il ne faut absolument pas manquer «Bargain» : 

Elle est terriblement addictive

Tournée d'une caméra nerveuse et, avec une maîtrise technique remarquable, à la manière d'un long plan séquence, la série «Bargain» plonge, et conserve jusqu'au bout, les spectateurs au cœur de l’action. Les six épisodes peuvent d’ailleurs aisément (on le recommande) se regarder d’une traite comme un film. Il faudra dans ce cas prévoir un petit temps de repos ensuite, histoire de se remettre de la claque et revenir à la réalité. 

Elle fait beaucoup rire

«Bargain» tient certes plus du film d’horreur gore que de la comédie, pourtant elle fait aussi beaucoup rire avec ses dialogues (souvent injurieux) hilarants, mais aussi la mise en scène captivante du scénariste-réalisateur Jeon Woo-sung. Dans son macabre jeu du chat et de la souris, il prend notamment un malin plaisir à montrer ses souris s’échiner maladroitement à s’en sortir en arrière-plan, tandis que les chats déblatèrent au premier. L’énergie (du désespoir) déployée y devient irrésistible. Et quand face à l'apocalypse, un personnage en slip et en bottes de caoutchouc exprime sa honte, on touche à la grâce. «Je pensais que le public pourrait se sentir mal à l'aise en regardant cette [histoire] parce que les bâtiments renversés sont si sombres et qu'il y a tellement d'espaces petits et confinés, explique le réalisateur. C'est pourquoi j'ai décidé d'ajouter un peu d'humour noir et j'étais convaincu que cela ne perturberait pas l'ensemble du scénario, mais rafraîchirait notre public.»

Elle est jouissive

Satire sanglante, «Bargain» compte beaucoup de morts, mais finalement ne méritent-ils pas tous ce châtiment ? Méchants ou cinglés (souvent les deux) les personnages s'y montrent tous sans aucun scrupule. Ils font tant preuve de cynisme que leur inhumanité en devient grisante. Jusqu’où peuvent-ils aller ? Partout, en fait. «Tous les personnages de la série sont des voleurs et des méchants», confirme le réalisateur Jeon Woo-sung à NME. «Je voulais faire du tremblement de terre une punition pour eux et je voulais montrer comment ils réagiraient à ce genre de catastrophe naturelle.»

Son décor offre des possibilités infinies

Métaphore du capitalisme où les riches sont en haut (mais peuvent tomber rapidement), mais aussi du patriarcat, l'hôtel enseveli qui sert de théâtre à l'action (un cauchemar pour les claustrophobes), offre un décor aux possibilités infinies, où le pire se cache au détour de chaque couloir, derrière chaque porte. L'ensemble nécessite d'être chorégraphié au cordeau, et l'est, pour un résultat fantastique.

Une suite est déjà en cours de discussion

Les premiers retours sont si enthousiastes que la série pourrait connaître une suite. «Si vous finissez de regarder la série, vous verrez qu'il y a des [indices] qui impliquent la possibilité d'une deuxième saison», tease le créateur dans son interview pour NME.

«Je discute actuellement avec les producteurs sur le développement d'une deuxième saison, comment allons-nous y parvenir ? Nous n’avons encore rien décidé, mais nous parlons de beaucoup de choses», a-t-il assuré.

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