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Les chauffeurs VTC décident une «trêve» des blocages

Des VTC en colère bloquent la circulation sur l'A1 près de Paris, le 16 décembre 2016 [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP] Des VTC en colère bloquent la circulation sur l'A1 près de Paris, le 16 décembre 2016 [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Les représentants de chauffeurs VTC en colère ont décidé une «trêve» des blocages pendant 24 heures pour permettre à Uber de les recevoir, a annoncé vendredi le gouvernement en exhortant la société américaine à discuter avec tous les syndicats.

A l'issue d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat chargé des Transports Alain Vidalies, les représentants des chauffeurs «ont décidé une trêve des blocages de la voie publique pendant 24 heures pour permettre à la société Uber de les recevoir dans ces délais», a précisé le ministère dans un communiqué. «Les membres de la délégation ont pu exprimer les difficultés rencontrées par les chauffeurs dans leurs relations avec les plateformes» de réservation des VTC, dont Uber, qui cristallisent les critiques, a remarqué le ministère, en mentionnant les problématiques des revenus et de la couverture sociale.

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Ces chauffeurs, reçus au ministère après des opérations de blocage aux aéroports parisiens vendredi matin, au second jour de leur mobilisation, «ont également fait part de leur surprise quant aux négociations sélectives organisées par la société Uber avec une seule organisation syndicale, excluant toutes les autres», a précisé le gouvernement. Ce dernier a «demandé à la société Uber d'engager des discussions avec l'ensemble des organisations syndicales, conformément à la pratique des autres plateformes françaises et au bon fonctionnement des relations sociales», a-t-il ajouté.

Des «actes de violences»

Plus tôt vendredi, la filiale française d'Uber avait dénoncé des «actes de violence, menaces et blocages» perpétrés lors du mouvement social de chauffeurs en cours et estimé que «les conditions d'une discussion ne sont en aucun cas réunies». Dans son communiqué, le gouvernement a aussi dit condamner «fermement toutes les formes de violence constatées dans ces manifestations, et a demandé aux représentants de mettre fin à ce mouvement qui perturbe la circulation sur la voie publique».

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Fédérés par les organisations Unsa-VTC, Actif-VTC et CAPA-VTC, les manifestants dénoncent «l'humiliation» que leur feraient subir les plates-formes de réservation, en pratiquant notamment une politique tarifaire jugée défavorable aux chauffeurs et décidée sans concertation.

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