En direct
A suivre

Londres : la «zone à ultra basse émission» étendue

En cas de non-respect de cette mesure à Londres, une amende de 160 livres, soit près de 190 euros, est prévue. [Ben STANSALL / AFP]

Six jours avant le début de la COP26 à Glasgow, le maire de Londres a augmenté ce lundi 25 octobre le périmètre de la zone Ulez destinée à réduire la pollution des voitures les plus dangereuses à ce niveau pour la planète.

Mis en place dès 2019 dans le centre de la capitale anglaise, la zone Ulez («ultra low émission zone», qui se traduit par «zone à très faible émission») est étendue depuis ce lundi pour couvrir un territoire 18 fois plus grand. Le maire de la ville britannique, Sadiq Khan, estime que cette extension concerne environ 4 millions d’habitants.

L’objectif est clair : diminuer les émissions de CO2 de plus de 100.000 tonnes dès la première année de mise en place selon les estimations, ce qui représente l’équivalent de 60.000 voitures en moins à Londres. Une annonce intéressante sur le plan écologique puisque cette capitale figure parmi les 10 villes les plus polluées en Europe selon le cabinet britannique Utility Bidder.

Pas de taxe le 25 décembre

La mesure s’applique tous les jours de l’année, à l’exception du 25 décembre, et ce à toute heure de la journée et de la nuit. En cas de non-respect, une amende de 160 livres, soit près de 190 euros, est prévue. Une somme qui sera réduite de moitié en cas de paiement dans les deux semaines après réception de la contravention.

Dans les faits, les véhicules à essence fabriqués avant 2006 (norme Euro 4) et ceux à diesel construits avant 2015 (norme Euro 6) devront payer quotidiennement 14,80 euros pour circuler au sein de la zone. Pour les camions et les bus, la taxe s’élève à 116 euros par jour, tandis que les taxis en sont exemptés.

Selon la municipalité, 4.000 Londoniens ont trouvé la mort prématurément en 2019 en raison de la pollution de l'air.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités