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Une influenceuse victime de violences conjugales poste une photo de son visage tuméfié sur Instagram, son ex-mari nie les faits

La danseuse Jeny Bosenge, particulièrement connue en Belgique, a posté le 3 octobre dernier la photo de son visage ravagé par les coups de son ex-mari, et dénoncé les violences physiques et psychologiques qu'elle aurait subies au cours de leur relation.

«Je n'ai plus peur de parler. Le coup que j’ai reçu c’était le DERNIER ! C’était le coup de TROP. Et c’est celui qui m’a permis de me réveiller et sortir de cette emprise», a affirmé l'influenceuse bruxelloise Jenifer Mboyo Bosenge, @jenybsg sur Instagram, dans un long message publié dimanche sur la plate-forme, accompagné d'une photo poignante de son visage tuméfié.

Une heure après la publication de la photo, son ex-conjoint, l'humoriste et influenceur Bryan Bule («Docteur Idéologie») tentait de se justifier sur le réseau social.

«Je suis moi-même contre la violence envers les femmes, en aucun cas je n'ai levé la main sur elle», se défendait-il, suscitant la colère des internautes, qui ont appelé à signaler son compte en masse. 

«lynchage médiatique»

Aujourd'hui, l'avocat de Docteur Idéologie a appelé à faire cesser le «lynchage médiatique» que subirait son client. «Je suis peiné de l'ampleur prise par cette affaire alors que personne, à part mon client et son ex-compagne, ne détient la vérité sur les faits en question», a déploré Me Kamran Najib.

«Aujourd'hui, j'en appelle au calme, à la sérénité et au bon sens de tout un chacun. Qu'on laisse la justice faire son travail.»

Me Kamran Najib a également souligné la complexité de l'affaire : «Madame Bosenge serait également appelée à être entendue par la police en qualité de suspecte» (de coups et blessures possiblement réciproques, ndlr). «Dans tous les cas, cette affaire ne se résoudra pas à travers l'hystérie des Instagram ou autres Facebook, mais bien devant la sagesse des cours et tribunaux.»

«Je n'ai pas besoin de vengeance»

Jeny Bosenge, dans son post initial, a précisé vouloir encourager les victimes de violences conjugales à sortir du silence, mais pas à susciter des réactions vengeresses à l'égard de son ex-mari.

«Je n'encourage pas le harcèlement, je n'encourage pas la haine», a-t-elle insisté, précisant croire en «la justice et la justice divine». «Je n'ai pas besoin de vengeance, j'ai besoin de me libérer.», a-t-elle ajouté.

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