Lors d'une conférence de presse ce jeudi 27 octobre, le procureur de Limoges a fait un point sur l'enquête concernant la disparition de Justine Vayrac.
Quatre jours après la disparition de Justine Vayrac, 20 ans, à Brive, le principal suspect a avoué avoir tué la jeune femme. Ce jeudi 27 octobre, lors d'un point-presse, le procureur de Limoges, Baptiste Porcher, a précisé que «tout indique» que le corps retrouvé à proximité du domicile du mis en cause est celui de la disparue.
Le meurtrier présumé, âgé de 21 ans, a été «confronté aux éléments de l'enquête» dès le début de sa garde à vue, le 25 octobre, selon le procureur.
Cela concernait notamment le sac à main de la victime, retrouvé brûlé près du domicile du suspect, les déclarations de témoins mais aussi les traces de sang retrouvées dans la voiture du meurtrier présumé ainsi que chez lui. Sans oublier le fait que l'intéressé est le dernier à avoir vu la jeune femme vivante.
UNE «PLURALITÉ DE COUPS À LA FACE»
Aux dernières heures de sa garde à vue, le jeune homme a avoué avoir «tué la victime alors qu'ils se trouvaient tous deux à son domicile», après avoir eu, selon ses dires «un rapport sexuel consenti». Sans donner davantage de détails, il affirme avoir donné un unique coup de poing qui aurait occasionné la mort de la jeune femme.
Des propos que les premières constatations effectuées sur le corps retrouvé à proximité de chez lui semblent contredire. D'après Baptiste Porcher, une «pluralité de coups à la face» a été relevée, dont «au moins un» impliquant «une arme contondante».
La suite des investigations doit permettre d'établir la cause précise de la mort ainsi que la nature des violences subies. Des prélèvement seront également réalisés afin de détecter la présence potentielle d'une «substance étrangère dans le sang de la victime».
Pour l'heure, une information judiciaire a été ouverte pour viol, séquestration et meurtre précédé ou suivi d'autres infractions. Le procureur de Limoges a précisé que le meurtrier présumé de Justine Vayrac a été placé en détention provisoire et encourt la condamnation à perpétuité.
