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PLK : le rappeur condamné à 1 an de prison pour avoir frappé un policier

Devant le tribunal, le chanteur insiste sur le fait qu’il n’aurait pas la «mémoire du coup de poing», se disant «très déçu de (lui)-même». [Pascal GUYOT / AFP]

Le rappeur PLK, Mathias Pruski de son vrai nom, a été condamné à un an de prison ferme ce jeudi 27 octobre à Montpellier pour avoir frappé un policier municipal, à la suite d’un concert à La Grande-Motte (Hérault) cet été.

De la prison pour le célèbre rappeur français. PLK, de son vrai nom Mathias Pruski, devra effectuer un an de prison pour avoir frappé un policier, à la suite d’un concert à La Grande-Motte (Hérault), a annoncé le tribunal judiciaire de Montpellier ce jeudi 27 octobre.

Le chanteur à succès a été reconnu coupable de «violences volontaires sur dépositaire de l'autorité publique n'ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours», pour avoir donné un coup de poing au visage d'un policier municipal qui avait tenté d'intervenir.

Néanmoins, si PLK fait appel dans les 10 jours, il pourra continuer à donner des concerts, le temps qu'intervienne un jugement définitif. Le tribunal le condamne à un an de prison à effectuer à domicile avec bracelet électronique, tandis que le procureur avait requis six mois.

Originaire de la région parisienne et auteur de deux albums à succès (Polak en 2018 et Enna en 2020), dont les vidéos ont cumulé des millions de vues, PLK avait été placé en garde à vue le 19 juillet à l'aube, pour sa participation à une bagarre sur le parking d'une discothèque de la Grande-Motte.

«Très déçu de lui-même»

Tout a commencé en juillet dernier, lorsqu’à la sortie d’une boîte de nuit de la Grande-Motte (Hérault), le rappeur est interpellé et s’inquiète «parce qu’une fille se faisait frapper» sur le parking, selon ses dires. Il aurait alors «couru» en direction «d'individus qui continuaient à embêter tout le monde». 

D’après les images de vidéo surveillance, c’est à ce moment-là que PLK aurait donné un coup de poing à un policer, 98 kg pour 1,80 m, projeté au sol en lui ayant déboité la mâchoire.

Devant le tribunal, le chanteur insiste sur le fait qu’il n’aurait pas la «mémoire du coup de poing», se disant «très déçu de (lui)-même». Surtout, il a répété qu'en raison de l'obscurité, il ne s'était pas rendu compte qu'il s'agissait d'un policier, même si celui-ci était en uniforme.

«Nous n'avons pas du tout cru à vos explications, que vous n'aviez pas vu qu'il s'agissait d'un policier. Il s'agit de 12 mois ferme en théorie, aménagés en détention à domicile. A vous de respecter (le jugement) pour éviter la prison», a expliqué le magistrat du tribunal correctionnel de Montpellier au rappeur de 25 ans.

«On confond l'artiste et l'individu. Il a un vrai respect de la police», a répondu l'avocat de PLK, Mourad Battikh.

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