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Paris : visé par une OQTF, un migrant algérien agresse sexuellement une étudiante dans un bus

Les policiers sont intervenus pour interpeller l'individu. [FRED TANNEAU / AFP]

Un Algérien en situation irrégulière en France a agressé sexuellement une étudiante de 19 ans dans un bus, le 28 novembre dernier à Paris, a appris CNEWS de sources policière et judiciaire. L'homme a été condamné par la justice.

Une peine de quatre mois de prison ferme et une interdiction du territoire français pour dix ans. Un Algérien en situation irrégulière a été condamné le 30 novembre dernier, pour des faits d’agression sexuelle commis le 28 novembre dernier, dans un bus de la ligne 80, à Paris.

Contactée par CNEWS, la victime, une étudiante âgée de 19 ans, a expliqué qu’elle rentrait de la faculté avec une amie, lorsque deux hommes assis derrière elles ont tenté de les aborder. L’un d’eux a passé sa main pour la toucher. «Je me suis d’abord dit qu’il n’avait pas fait exprès» a-t-elle indiqué . Mais l’homme a réitéré, si bien que la jeune femme s’est énervée et lui a demandé d’arrêter.

Le chauffeur du bus, informé de la situation, a stoppé le véhicule et bloqué les portes. Selon la victime, l’agresseur, de son côté, a tenté d’étouffer l’affaire en expliquant qu’il s’agissait de la première fois qu’il faisait cela.

Une autre agression en janvier dernier

La jeune femme décide de ne pas laisser passer l’acte : «ça pouvait aller plus loin, je ne savais pas ce qu’il pouvait faire après» a-t-elle précisé. Contactée par le chauffeur et par la victime, la police s’est alors rendue sur place. L’agresseur a tenté de se précipiter contre la porte pour s’enfuir, mais a finalement pu être interpellé et emmené au commissariat. Dans le même temps, sa victime a porté plainte. Elle a aussi indiqué à CNEWS avoir été suivie, par la suite, par l’ami de l’agresseur.

Selon elle, l’agresseur a nié les faits face aux policiers. Il aurait fait semblant de ne pas savoir parler français, «alors qu’il le parlait très bien dans le bus». Sa plainte a cependant été prise très au sérieux par la police, d’autant que l’accusé, Mohammed H., 26 ans, n’en est pas à sa première affaire.

D’après nos informations, il avait déjà agressé une jeune femme, sur la même ligne de bus, le 11 janvier dernier. Là encore, il avait passé sa main entre les fauteuils à plusieurs reprises pour tripoter sa victime, de nationalité italienne et âgée de 23 ans. Celle-ci s’était alors saisie de son téléphone pour tenter de le filmer. Elle avait par la suite porté plainte, mais refusé la confrontation avec son agresseur, ce qu’elle dit regretter désormais, puisqu’il a recommencé.

Après l’agression de janvier, Mohammed H. avait été reconnu coupable et avait fait l’objet d’un rappel à la loi par délégué du procureur, a indiqué le parquet de Versailles. Une source policière a précisé que l’individu, qui se trouvait déjà en situation irrégulière, avait été visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qu’il n’a manifestement pas exécutée. Contactées par CNEWS, les deux victimes indiquent n’avoir aucunement été informées des suites judiciaires, mais se disent soulagées par sa condamnation.

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