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Charente-Maritime : un an de prison avec sursis pour l'agresseur d'un maire

Après avoir empêché l’installation des gens du voyage sur le stade municipal, le maire de L’Houmeau a été violemment agressé par un homme. [[X @PartiRadical]]

Un homme issu de la communauté des gens de voyage a été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de La Rochelle (Charente-Maritime) pour violences aggravées à la suite de l’agression, en août dernier, du maire de L’Houmeau, Jean-Luc Algay, a appris l’AFP ce lundi 18 septembre.

Ce lundi 18 septembre, un individu âgé de 34 ans a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis par le tribunal judiciaire de La Rochelle pour violences aggravées, à la suite de l’agression «sauvage et brutale» du maire PR (Parti Radical) de l’Houmeau (Charente-Maritime), Jean-Luc Algay, en août dernier par des gens du voyage après les avoir empêché de s’installer sur le stade municipal, a appris l’AFP après de l’avocat de la victime.

L’homme, membre de cette communauté, a été interdit de séjour pendant deux ans dans cette commune voisine de La Rochelle. Il a également été condamné à 140 heures de travaux d'intérêt général, a précisé Me François Drageon, conseil du maire Jean-Luc Algay.

Un agresseur récidiviste

Le sursis probatoire de sa peine sera entre autres «soumis à des conditions de soin et de formation», a ajouté l'avocat. L'agresseur présentait, par ailleurs, un casier judiciaire, notamment pour des faits de violences anciens. Selon France Bleu, le parquet avait requis deux ans d'emprisonnement, dont un ferme.

Le 19 août dernier, aux alentours de 13h, Jean-Luc Algay avait reçu un appel téléphonique de son adjointe lui indiquant qu’une vingtaine de véhicules voulaient pénétrer sur le terrain. Après s’être rendu sur place pour empêcher l’installation des gens du voyage sur le stade municipal, le maire de L’Houmeau a été violemment pris à partie par un homme.

«Il m’a ceinturé d’abord au niveau du visage, puis au thorax. Je sentais des coups pleuvoir. Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle. Ils étaient deux ou trois à filmer mon agression», avait-il raconté.

Blessé aux côtes, Jean-Luc Algay s'était vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de douze jours, finalement ramenée à six jours.

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