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Alsace : six personnes interpellées après l'agression de deux lycéens dans la cour

Six personnes extérieures au lycée ont été interpellées très rapidement, après l'appel de témoins à la gendarmerie. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Mercredi 20 septembre dernier, deux élèves d’un lycée alsacien ont été roués de coups dans la cour alors qu’ils allaient quitter l’établissement. Quatre mineurs et deux jeunes majeurs ont été interpellés après cette agression, a-t-on appris ce vendredi 22 septembre auprès du parquet de Colmar.

Quatre mineurs et deux majeurs ont été interpellés après l'agression, mercredi, de deux élèves d'un lycée de Guebwiller (Haut-Rhin) dans la cour de leur établissement, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Colmar.

Vers 17h30 mercredi, deux élèves du lycée Joseph Storck de Guebwiller, âgés de 18 et 19 ans, ont été roués de coups alors qu'ils allaient quitter l'établissement, dans une scène «particulièrement violente» enregistrée par les caméras de vidéosurveillance, a indiqué le parquet.

Les victimes, qui ont reçu des coups de poing, de pied, mais ont aussi été visées au visage par des coups de trottinette, se sont vues prescrire un et deux jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Six personnes extérieures au lycée ont été interpellées très rapidement, après l'appel de témoins à la gendarmerie.

Deux agresseurs placés sous contrôle judiciaire

Quatre d'entre elles sont mineures, les plus jeunes étant âgées de 14 et 15 ans, et deux autres sont de «jeunes majeurs».

Elles ont toutes été renvoyées devant la justice pour violences aggravées par trois circonstances : en réunion, avec une arme -la trottinette-, ainsi que pour le lieu dans lequel l'agression s'est produite, dans un établissement scolaire.

Les deux plus jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge des enfants, soupçonnés d'être, pour l'un à l'initiative des violences, et pour l'autre l'auteur des coups de trottinette.

Les autres mineurs seront convoqués ultérieurement, quand les deux jeunes majeurs comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité. 

Aucun d'entre eux n'était connu de la justice.

Les raisons de l'agression pourraient être un simple échange de regards, quelques jours auparavant sur un «City Stade».

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