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Nantes : accusé de viol et agressions sexuelles, un cardiologue condamné à 15 ans de prison

En appel comme en première instance, l'ancien médecin a nié l'ensemble des faits. [LOIC VENANCE / AFP]

Accusé d'avoir violé une patiente et d'en avoir agressé sexuellement deux autres, un ancien cardiologue a été condamné ce lundi 8 avril en appel à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Nantes.

Il ne pourra plus jamais exercer. Un ancien cardiologue a été condamné ce lundi à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises à Nantes, pour viol sur une patiente et agressions sexuelles sur deux autres. 

La peine a été assortie d'une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou paramédicale, identique à celle prononcée en première instance. Cette nouvelle condamnation est une «satisfaction morale pour les victimes», a salué Raoul Ntsakala, avocat de l'une des parties civiles. «C'était le minimum», a-t-il ajouté.

L'ancien médecin nie les faits

En appel, comme en première instance, l'ancien médecin a nié l'ensemble des faits. Il a soutenu avoir eu une relation sexuelle consentie avec la jeune femme qui l'accusait de viol, reconnaissant là une «faute déontologique».

Pour rappel, une ancienne patiente, âgée de 21 ans à l'époque des faits en octobre 2018, a accusé le médecin de l'avoir violée lors d'une consultation, dans le cabinet libéral qu'il avait ouvert en parallèle de ses activités à l'hôpital de Pontivy (Morbihan), lors de laquelle il lui avait injecté un produit sédatif et hypnotique, du Midazolam. Elle dit avoir ensuite eu un «trou noir», ponctué de quelques flashs. 

«Il n'y a aucune justification à l'administration de Midazolam, c'est l'unanimité des experts. Un produit contrôlé, délivré par la pharmacie de l'hôpital et qui n'a rien à faire dans un cabinet de ville», a souligné l'avocat général lors de son réquisitoire, avant de comparer l'accusé à un «chasseur» face à des «proies».

Deux autres jeunes femmes, âgées de 24 et 18 ans au moment des faits, respectivement en 2017 et 2018, l'accusaient d'agressions sexuelles, l'une à l'hôpital, l'autre à son cabinet médical.

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