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Pompiers : vers la fin du 18 ?

Le 18, le 17 et le 15 pourrait céder leurs places au 112. [AFP/ Archives]

Près de 2 000 sapeurs pompiers sont réunis en congrès à Agen jusqu’à samedi. L’une des questions majeures qui sera abordée lors de ces quatre jours concerne l’abandon ou non du numéro fétiche, le 18 ?

 

Les pompiers envisagent de supprimer leur numéro d’appel, le 18. Un sort que pourrait également connaître le 17 de la police et le 15 du SAMU. En contrepartie, un numéro unique, le 112, devrait être mis en place.

Cette manoeuvre devrait permettre de réaliser les économies demandées par l’État tout en évitant de fermer d’autres casernes. Ces dix dernières années, c’est environ mille casernes qui ont dû fermer leurs portes dans tout le pays.

"Nous faisons une proposition. Puisqu’il faut faire des économies, les sapeurs-pompiers de France sont prêts à faire bouger les lignes avec la mise en place d’un numéro unique", a expliqué Éric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF).

 

Réaliser des économies

Aujourd’hui en France, on compte environ une centaine de centres de réception des appels du 18, soit un par département. Effectif auquel il faut ajouter les 400 centres de réception de la police, de la gendarmerie et du SAMU.

"Nous n’avons plus les moyens de gérer tous ces centres", a déclaré le président de la FNSPF. Avec l’instauration d’un numéro unique, il ne devrait pas y avoir plus d’une dizaine ou une vingtaine de centres de réception qui orienteront les appels vers un policier, un pompier ou le SAMU.

En janvier 2016, les sapeurs pompiers de Paris et la police expérimenteront une mise en commun de leurs centres de réception d’appels d’urgence en vue de la mise en place de 112. "Ce sera aussi l’occasion de mettre en place la géolocalisation", a noté Éric Faure au cours du congrès

 

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