«La paix n’est pas une utopie.» Un message défendu par des personnalités de tous bords au cours du premier événement «Paris pour la paix», qui se tenait dimanche dans la capitale.
Une opération déclinée dans d’autres villes comme Marseille, Tel Aviv (Israël), Oran (Algérie) ou encore Alicante (Espagne). Pour promouvoir le vivre ensemble, un rassemblement sportif a eu lieu à l’Académie internationale de la danse, rue Lauriston. Coordonné notamment par le chorégraphe Kamel Ouali, ce flash mob a réuni plus de 200 personnes, dont des jeunes, des représentants d’associations ou encore des personnalités, comme les humoristes Guy Bedos et Smaïn ou encore Ryadh Sallem, de l’équipe de France de basket en fauteuil.
Avec Paris Pour la Paix !
Posted by Christelle Teppaz on Sunday, January 10, 2016
Des représentants de toutes les religions avaient également fait le déplacement pour des discussions et des tables rondes, parmi lesquels des curés, des rabbins et des imams, dont celui de Drancy, Hassen Chalghoumi. «L’objectif de cette opération est de rapprocher les communautés et les peuples, de répéter que les différences sont des richesses», souligne Olivier Michel, président-fondateur de l’association Fair Events, organisatrice de l’événement. Ce mouvement international rappelle que «la paix est une bataille de chaque instant», comme l’a souligné dimanche le violoniste israélien Ivry Gitlis, lui aussi invité à l’opération parisienne.
Fair Events compte organiser un autre flash mob engagé le 14 février prochain, pour la Saint-Valentin. Des danseurs devraient sillonner la capitale dans des Bluebus ou des Bluetram, les bus électriques et tramways sans rails ni caténaires qui circulent actuellement à Paris, notamment pour desservir la Fondation Louis-Vuitton et les Champs-Elysées.