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Les meilleures punchlines de Poutou pendant la campagne

Sur le plateau du débat à onze, Philippe Poutou s’est fait remarquer pour ses phrases directes et acerbes.[Lionel BONAVENTURE / POOL / AFP]

Philippe Poutou, le candidat malheureux du Nouveau Parti Anticapitaliste, a annoncé, avant même le soir du premier tour, qu’il ne se représentera pas en 2022.

Ce trublion qui ne mâche pas ses mots avait réussi a animé la campagne par des phrases acerbes et directes qui agrémentaient ses discours et ses interventions télévisées. Avant de tirer sa révérence, il a terminé en beauté dimanche soir, sur le plateau de France 2. Le candidat était en roue libre face à une Léa Salamé et un David Pujadas bien en peine de le contenir. Passage en revue de ses meilleures punchlines tout au long de la campagne.

L’immunité ouvrière

Philippe Poutou s’est particulièrement illustré lors du débat à onze, retransmis sur CNEWS et BFM TV, où il était dans une forme olympique. Première cible : Marine Le Pen. Le candidat NPA commente le fait qu’elle ait refusé de se rendre à une convocation de la police dans le cadre d’une enquête sur des emplois fictifs d’assistants parlementaires FN au Parlement européen. «Quand nous on est convoqués par la police par exemple, on n’a pas d’immunité ouvrière, on y va. Vous, vous avez une chance, le système vous protège, tant mieux pour vous.» 

 

Fillon et ses «histoires»

Très remonté et bien décidé à évoquer les démêlés judiciaires du candidat Les Réublicains et de la présidente du FN, Philippe Poutou a poursuivi ses attaques contre François Fillon

«Fillon voilà, il est en face de moi. Que des histoires, plus on fouille, plus on sent la corruption, plus on sent la triche. En plus, c’est des bonhommes qui nous expliquent qu’il faut la rigueur, qu’il faut l’austérité, et eux-mêmes ils piquent dans les caisses publiques.».

Nouvelle attaque une heure plus tard. «Fillon il se dit préoccupé par la dette, mais il y pense moins quand il se sert dans les caisses publiques, quand il paye sa famille.»

Les emplois et les costards

Lors d’une réunion du NPA, Philippe Poutou s’en était déjà pris à François Fillon et ses problèmes avec la justice.

«Avec François Fillon on se mélange un petit peu parce qu’il y les emplois fictifs, et il y a les costards qui sont vrais je crois, ou l’inverse.»

Chez Laurent Ruquier

Après un premier passage qui avait beaucoup fait réagir, le 25 février, lors duquel le candidat avait dû faire face à un fou rire général sur une question liée aux licenciements, la tension était palpable sur le plateau d’On est pas couché le 1er avril 2017. Après avoir été interrompu à plusieurs reprises par le présentateur et le chroniqueur Yann Moix quant aux réactions qui ont suivies l’émission précédente, Laurent Ruquier annonce au candidat que son temps de parole est écoulé. Celui-ci ne l’entend pas de cette oreille.

«Vous sortez vos conneries pendant des minutes, et après vous dites qu’il n’y a plus de place.»

Allergique aux réactionnaires

Dimanche soir, quelques minutes après son arrivée sur le plateau de France 2, en direct pour l'émission sur les résultats du premier tour de la présidentielle, la parole est donnée à Philippe Poutou. C’est Christian Estrosi qui fera les frais de sa première punchline de la soirée. «Bon d’abord vous êtes vaches, vous m’avez mis à côté d’Estrosi et vous savez que je suis allergique aux réactionnaires». Ambiance.

 

Les tocards

Le candidat ne s’arrête pas là. Très en forme, il dirige ses piques vers Benjamin Griveaux, porte-parole d’En Marche, et plus généralement vers le mouvement et Emmanuel Macron.

«Macron, il a récupéré tous les tocards de la politique ». Un mot qu’il se fera un plaisir de reprendre à chaque intervention de Benjamin Griveaux. Lorsque ce dernier avance le «mépris» dont fait preuve Philippe Poutou envers les adhérents d’En Marche!, le candidat du NPA reprend son refrain. «Bah oui vous avez des tocards autour de vous, je peux le dire quand même !». Benjamin Griveaux, tente une nouvelle défense, «Ne les méprisez pas, ça m’étonne de vous.»

Et Poutou de reprendre « Donc je le redis, ce sont des tocards qu’il y a autour de vous». Léa Salamé tente une intervention, mais Philippe Poutou est lancé. «Non mais je peux finir un petit peu ?» la coupe-t-il.

 

Si c'était sa dernière intervention pendant une élection présidentielle, elle était à la hauteur de ce qu'il avait offert jusque-là.

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