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1.600 migrants évacués des campements de la porte de la Chapelle

Un homme assis dans un camp de fortune de migrants sous une autoroute à la Porte de la Chapelle à Paris, le 19 avril 2017 [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives] L'opération, dite de «mise à l'abri», mobilise 350 fonctionnaires de police ainsi qu'une centaine de personnels de la ville de Paris, d'Emmaüs Solidarités, de France Terre d'Asile ou encore de l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii). [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives]

L'évacuation de campements de 1.600 migrants installés depuis plusieurs semaines porte de La Chapelle, dans le nord de Paris, a débuté mardi peu après 6h, a constaté une journaliste de l'AFP.

La circulation automobile a été coupée sur le carrefour permettant d'accéder au boulevard périphérique et à l'autoroute A1 pour permettre l'évacuation des tentes installées entre les différentes voies d'accès à la capitale.

Plusieurs centaines d'Afghans et de Soudanais vivaient depuis des semaines sur ces campements, qui se sont constitués à quelques dizaines de mètres du centre de premier accueil pour migrants, devenu depuis la destruction du camp de Grande-Synthe (Nord) le principal dispositif de transit en France. Ces «campements illicites» présentent «des risques importants pour la sécurité et la santé de leurs occupants comme des riverains», plaident les préfectures de police et d'Ile-de-France dans un communiqué commun.

Dès 5h30, une foule d'hommes s'est massée sur le terre-plein où dormaient des migrants soudanais. «Le gouvernement va nous emmener dans des maisons. Je ne sais pas où mais c'est bien», explique Saïd, qui dit dormir dehors depuis un mois. «Certains ça fait trois mois ou plus.»

350 policiers mobilisés

L'opération, dite de «mise à l'abri», mobilise 350 fonctionnaires de police ainsi qu'une centaine de personnels de la ville de Paris, d'Emmaüs Solidarités, de France Terre d'Asile ou encore de l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii), selon les préfectures. Le campement avait déjà été évacué le 9 mars, alors qu'il comptait 200 personnes environ. Les migrants avaient alors été provisoirement installés dans la bulle servant de sas d'accès au centre d'accueil, mais dans un climat de tensions communautaires. Une bagarre au couteau avait éclaté, faisant deux blessés.

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