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Tout savoir sur Bernard Brochand, doyen de l'Assemblée nationale

Ce publicitaire passionné de football a été réélu pour un cinquième mandat de député.[JEAN-CHRISTOPHE MAGNENET / AFP]

Le poste de doyen de l'Assemblée échoit pour cinq ans à Bernard Brochand (LR), 79 ans, réélu dans la 8e circonscription des Alpes-Maritimes.

Il succède à François Scellier, député UMP du Val d'Oise élu en 2012 à 76 ans. Pour son cinquième mandat, Bernard Brochand sera donc en charge de présider la séance inaugurale dans l'hémicycle. Il a été réélu face à Philippe Buerch (REM) avec 57,13% des voix. 

Originaire de Cannes, il a quitté le sud à 18 ans pour aller étudier à Paris, dans le prestigieux lycée Louis-Le-Grand puis à HEC d'où il sort diplômé en sciences économiques en 1962.

Publicitaire, Bernard Brochand a été à la tête d'Eurocom (communication), et président du directoire de DDB International (première agence internationale de publicité). «Le contrat de confiance» de Darty, c'est lui. Il a quitté DDB en janvier 2000 afin de préparer son entrée à la municipalité de Cannes.

Sports et Médias

Jeune, le député a été footballeur de niveau amateur en jouant dès l'âge de 10 ans à l'AS Cannes. Pendant ses études, il a évolué au Stade Français et à l'AS Brestoise. En 1966, il est devenu président de la commission communication de la Fédération Française de Football et est entré au conseil d'administration du PSG en 1971. Il a été responsable de la communication de la Coupe du monde 1998.

Bernard Brochand a mis sa passion pour le football au service de Canal +. Il a en effet participé à la création et au lancement de la chaîne au milieu des années 70 et l'a poussée à se lancer dans le sport. Il a également été administrateur de Radio France pendant 5 ans (2002-2007).

Pire élève de l'Assemblée nationale

En 2014, il a décidé de ne pas se représenter à la mairie de Cannes, à laquelle il était élu depuis 2001. C'est donc la première fois qu'il n'exercera qu'un seul mandat à la fois. Lors de la campagne présidentielle, il avait soutenu l'ex-président Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre.

En avril 2017, Capital a décerné au député le bonnet d'âne pour sa quasi non-action à l'Assemblée nationale pendant son mandat 2012-2017. «Ce député n'est intervenu sur aucun dossier», «ce député n'a déposé aucun rapport» ni «proposition de loi» peut-on lire sur le site nosdeputes.fr, à côté d'une courbe de présence bien basse. 

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