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Les scooters électriques à l'assaut de la capitale

Plus de 1 000 scooters de cette marque sont désormais disponibles dans tout Paris. Plus de 1 000 scooters de cette marque sont désormais disponibles dans tout Paris.[© Cityscoot]

Il y a un an, les premiers scooters électriques en libre-service faisaient leur apparition à Paris, lancés par Cityscoot. Peu après, Mober, un service similaire, lui emboitait le pas. Et cet été, un troisième concurrent – Coup – se lance à son tour. Décryptage.

Tout le monde le sait, Paris entend bien devenir une ville propre, où il faudra montrer patte blanche pour circuler librement. Et si la municipalité parisienne entend réduire la place des véhicules diesel et des voitures en général, voilà un moyen de transport alternatif.

En cela, le scooter électrique – sans engagement, sans abonnement et disponible n'importe où – s'avère être une alternative intéressante. Une solution toute trouvée pour les petits trajets. C'est en tout cas le constat fait par Cityscoot, qui estime que 50% des trajets font moins de 14 minutes et 93% moins de 30 minutes. 

Cityscoot, bien installé

Lancé il y a tout juste un an, Cityscoot a bien réussi à se développer, avec plus de 25.000 utilisateurs réguliers. Près de 1.000 scooters sont désormais disséminés dans tous les quartiers de Paris (sauf dans les bois de Boulogne (16e) et de Vincennnes (12e), à Neuilly-sur-Seine (92) et à Levallois-Perret (92)).

Pour en emprunter un, il faut se créer un compte (gratuitement), présenter ses papiers (carte d'identité et permis de conduire) et attendre que le dossier soit validé (environ deux jours). Il faut ensuite télécharger l'application qui permet d'être géolocalisé, afin de trouver les scooters disponibles aux alentours. De 7h du matin à minuit, sept jours sur sept.

Puis il faut choisir le scooter, en fonction de la proximité ou de la batterie (restante), et le réserver depuis l'application. Un compte à rebours de dix minutes est alors lancé, sans qu'il y ait à payer quoi que ce soit. Par contre, si les dix minutes sont dépassées, la réservation est perdue. Pour débloquer le scooter, il suffit de rentrer le code envoyé sur l'application. Les trajets sont ensuite décomptés à la minute.

A 0,28 centime d'euros la minute, Cityscoot revient à 8,40 euros pour une demi-heure, mais des packs sont également en vente, de 100 minutes (à 25 euros, soit 0,25 centime la minute) ou 500 minutes (à 100 euros, soit 0,20 centime la minute). Pour rendre son scooter, il suffit de le garer sur une place autorisée (parking, scooter ou place de voiture).

Mober, en phase de développement

Le lancement de Mober, au début de l'été 2016, s'est fait de manière plus confidentielle. Et pour cause, le service est encore «en phase de test». Et si le principe est le même que pour Cityscoot, le nombre des scooters disponibles est encore cinquante fois moins important.

Pourtant, leur design vintage et décalé est un peu plus stylisé. Très semblable à la star du scooter italien, la Vespa, le Mober est coloré : jaune, vert, rouge, bleu ou encore orange. De plus, il a été développé pour deux personnes : un conducteur et un passager (là où le Cityscoot n'est autorisé que pour une personne). Pour ce faire, deux casques sont disponibles dans les coffres, en taille S et en taille L.

Enfin, le Mober est disponible jour et nuit, sept jours sur sept et les tarifs pratiqués sont plus attractifs. En circulation, la location coûte 0,19 centime la minute et en pause, elle ne coûte plus que 0,09 centime la minute.

Mais pour l'instant, Mober n'est pas très étendu, avec seulement 20 scooters en libre-service dans tout Paris. Dès cet automne, la flotte devrait être renforcée, avec plus de 700 scooters, permettant au plus grand nombre d'en profiter.

Coup, le petit nouveau

C'est le dernier né des scooters en libre service parisiens, importé tout droit d'Allemagne, où le service fonctionne très bien. Présenté mi-juin à Paris, Coup devrait faire son apparition au mois d'août.

Plus léger et plus petit que le Cityscoot, son design est également plus contemporain. Par contre, il n'est pas doté de «jupe» de protection, contre le vent et la pluie. Et contrairement aux autres, Coup ne sera disponible qu'aux personnes âgées de plus de 21 ans, mais comme Mober, nuit et jour, sept jours sur sept.

Côté prix, Coup joue la carte du forfait. Chaque trajet compris entre 1 et 30 minutes coûtera 4 euros (soit deux fois moins cher que Cityscoot pour 30 minutes, le même prix pour 15 minutes, mais deux fois plus cher pour 8 minutes). Ensuite, chaque tranche de 10 minutes supplémentaires coûte un euro. Pour rouler toute la journée (de 7h à 19h), il faudra compter 25 euros, et pour toute une nuit (de 19h à 7h), 15 euros.

Au départ, les scooters Coup ne seront disponibles que dans huit arrondissements uniquement (1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e, 10e et 11e) mais avec une flotte de démarrage de 600 engins, Coup entend bien rivaliser avec Cityscoot. D'ici à la rentrée, le nombre de scooters électriques en libre service à Paris devrait donc passer de 1.000 à plus de 2.300.

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