Invité mardi matin de BFM TV, Luc Ferry a estimé que le classement médiocre des élèves français au classement Pisa (27e en 2016), indicateur du niveau scolarité d’un pays, était dû aux «quartiers pourris».
Pour défendre son point de vue, l’ex-ministre de l’Education a cité son directeur de l’évaluation du temps où il officiait à l’hôtel de Rochechouart lors du deuxième mandat à la présidence de la République de Jacques Chirac. «Un jour, mon directeur de l’éducation est venu me voir et m’a dit : si on supprimait les 15% de quartiers pourris qu’il y a en France – des établissements où il y a 98 nationalités représentées et où on n’arrive pas à faire cours -, eh bien nous serions premiers du classement Pisa», a-t-il rapporté.
Sur Twitter, les réactions au sujet de ces propos clivants étaient pour le moins partagées.
On espère que la prochaine fois, Luc Ferry qui fut un bien médiocre ministre, n'osera pas proposer non seulement la suppression "des quartiers pourris", mais aussi celle des élèves qui en viennent! https://t.co/iGQ6xfbOB0
— martine storti (@MartineStorti) 21 novembre 2017
On devrait supprimer Luc Ferry de la vie politique plutôt. https://t.co/0hvynuaXgQ
— Busta Ja (@BustaJa) 21 novembre 2017
Bravo Luc Ferry pour dire haut et fort la vérité! https://t.co/78A7Bjo6Bu
— Score NT (@SCORENT1) 21 novembre 2017
Dévoilée mardi, une étude spécifique menée dans le cadre du programme Pisa et portant sur les capacités des élèves à résoudre les problèmes de manière collective, rappelle les faiblesses en matière de scolarité de la France qui se classe 20e pays de l'Ocde du classement.