Alors que le contrôle du stationnement payant dans les rues de la capitale a été privatisé il y a trois mois, une réunion est organisée mardi par la municipalité parisienne.
Pour cela, elle a convoqué les deux sociétés prestataires, Streeteo et Moovia, afin de faire un premier bilan. Si la mairie de Paris assure qu’il s’agit d’un simple point d’étape, les couacs survenus ces dernières semaines devraient être abordés.
Car, plusieurs mises à pied ont dû être effectuées après que des agents de Streeteo ont été contrôlés positifs au cannabis. D’autres assuraient, dans une vidéo divulguée récemment, subir des pressions de leur hiérarchie pour gonfler leurs chiffres, tandis que certains dépassaient leurs prérogatives, en verbalisant au-delà du périphérique.
Des manquements graves, selon la mairie, qui compte déposer plainte contre Streeteo pour «faux, usage de faux et escroquerie», a rapporté Le Parisien. Preuve que le sujet est pris très au sérieux, les maires d’arrondissement, de tout bord politique, seront également présents à cette réunion.
Ensemble, ils dénoncent ces dysfonctionnements et regrettent que des automobilistes soient verbalisés à tort, notamment ceux qui devraient en être exemptés, comme les handicapés et les médecins.
Au nom du groupe #PPCI, @A_Vesperini demande au #ConseildeParis la résilation du contrat avec @Streeteo pour les différents dysfonctionnements qui entrainent la défiance des parisiens et de tous les #automobilistes ! @Paris pic.twitter.com/fsOXA8vXj7
— Parisiens Progressistes Constructifs Indépendants (@Constructif75) 22 mars 2018