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Meurtre de Tom dans l'Aisne : le principal suspect nie son implication

Vers 21H20, la gendarmerie de Laon a été informée de la disparition, depuis 19H00, de cet enfant, vivant dans ce village de 230 habitants.[FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

La garde à vue de l'homme de 27 ans interpellé après la mort et le viol d'un enfant de neuf ans dans un village de l'Aisne a été prolongée mercredi alors que le suspect nie son «implication» dans le décès du petit Tom qu'il connaissait.

«L'autopsie pratiquée mardi a révélé que la mort» du petit Tom «est due à un traumatisme crânien» et «des traces de viol ont été mises en évidence», a déclaré le procureur de la République à Laon, Baptiste Porcher, mercredi lors d'une conférence de presse, précisant que la garde à vue du suspect de 27 ans interpellé mardi était prolongée jusqu'à jeudi 06H00.

«Le gardé à vue est, en l'état de nos investigations, la dernière personne à avoir vu la victime en vie», a ajouté le magistrat. «A ce stade, il conteste son implication».

Son casier judiciaire est vierge. L'enquête, ouverte du chef de meurtre, précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime a été confiée à la section de recherches d'Amiens

«Il ressort que le mineur, en compagnie d'un camarade de 11 ans, et d'un majeur, sont partis cueillir des cerises» lundi après-midi au Hérie-La Vieville dans le jardin de la maison abandonnée où le corps a été découvert, a relaté M. Porcher. «Le camarade mineur est retourné chez lui et la victime lui a dit qu'elle arrivait».

Vers 21H20, la gendarmerie de Laon a été informée de la disparition, depuis 19H00, de cet enfant, vivant dans ce village de 230 habitants.

Son corps sera découvert un peu plus tard par les militaires, au fond d'un jardin d'une maison abandonnée, dans un endroit difficile d'accès. Il était dissimulé sous des orties fraîchement coupées, recouvertes d'une palette.

L'enfant était quasiment nu et ne portait que des chaussettes et un T shirt relevé au niveau de son cou. Le corps était recouvert d'une substance brûlante, «pouvant être de l'hydrocarbure», a détaillé le magistrat. «Des traces de commencement de combustion ont été relevées sur certains végétaux à proximité du corps», a-t-il encore précisé, expliquant que l'orage qui s'abattait alors sur le petit village avait été de «nature à éteindre un début d'allumage».

Le magistrat n'a ensuite pas voulu répondre aux questions des journalistes, à la demande de la famille.

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