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Héritage de Johnny Hallyday : le trust américain du chanteur réclame un transfert d'une partie de son patrimoine

Selon les informations du Figaro, le représentant américain des trusts de Johnny Hallyday a demandé, par voie de justice, l'entrée immédiate d'une partie de ses biens dans ces trusts. 

Le gestionnaire en question, Bank of America, a entrepris une action devant la Cour américaine de Los Angeles le 12 juillet dernier, révèle Le Figaro, qui s'est procuré un document long de neuf pages. La banque y réclame l'entrée immédiate, dans les trusts américains du rockeur français, de dix-sept biens.

Il s'agit principalement de flux financiers : des royalties versées par ses trois maisons de disque françaises (Universal, Sony et Warner), 50% de la société américaine Born Rocker, qu'il possédait avec son épouse Læticia, et un compte en banque ouvert par le chanteur à Nashville (Tennessee), à la Sun Trust Bank, sur lequel il y aurait 5.000 euros. Quatre Harley Davidson, une Lamborghini, une Bentley et une Cobra sont également concernées. 

«Une mesure administrative tout à fait normale»

Dans le document, Bank of America certifie toutefois aux juges américains qu'il n'existe pas de contentieux lié à la succession de Johnny Hallyday aux États-Unis, où les premiers enfants du rockeur n'ont pas enclenché de procédure juridique. Une audience aura lieu le 25 septembre à Los Angeles. 

Les proches de Læticia Hallyday, contactés par Le Figaro, ont estimé «qu'il n'y a pas lieu de s'émouvoir». Il s'agit «d'une mesure administrative tout à fait normale [...] À sa mort, Johnny Hallyday n'avait pas donné une liste exhaustive de ses biens. Le temps de nommer un trustee (ce qui a pris plus de temps que prévu), il a fallu trois mois pour évaluer la valeur de chaque bien avant de pouvoir in fine déposer la demande devant la juridiction américaine. Tout est transparent et les biens gelés par la justice française n'y figurent pas». 

Læticia Hallyday aux commandes ? 

Quant aux proches de David Hallyday, ils estiment que les «avocats de la Bank of America ont voulu prendre de vitesse la justice française, le fisc et les avocats des aînés du rockeur». Ils craignent d'ailleurs que Læticia Hallyday soit derrière cette action : étant l'unique bénéficiaire du trust américain, elle a le pouvoir de nommer le protector, qui peut révoquer le gérant du trust, si les décisions de ce dernier ne lui conviennent pas. 

«Ces biens ne seront pas perdus dans un abîme sans fin», ont assuré les proches de Læticia Hallyday. «Ils ne sont pas en train d'être dispersés mais au contraire protégés en vue de fructifier. Si la loi française s'applique sur la succession, ces biens sortiront bien entendu du trust». 

Pour l'heure, seuls trois biens ayant appartenu au chanteur ont été mis à la disposition de la justice française : ses droits d'auteur, la villa de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et la moitié de la villa à Saint-Barthélémy. Ils ont été gelés sur les conseils de Laura Smet, qui avait fourni une courte liste des biens de son père, d'une part parce qu'elle ignorait l'étendue de son patrimoine au moment de sa mort, et d'autre part parce qu'elle ne voulait pas que belle-mère soit accablée par des problèmes financiers, explique Le Figaro

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