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Fusillade à Strasbourg : Donald Trump se dit conforté dans son idée de mur avec le Mexique

Donald Trump Depuis sa prise de fonction en janvier 2017, Donald Trump pousse pour la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique pour contrer l'immigration illégale. [MARK WILSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Donald Trump a réagi sur Twitter ce mercredi 12 décembre à la fusillade à Strasbourg qui a fait deux morts mardi. Selon le président américain, cet événement montre qu'il faut verrouiller les frontières.

«Encore une terrible attaque terroriste en France. Nous allons encore plus renforcer nos frontières», a lancé le locataire de la Maison Blanche dans un tweet.

«Chuck et Nancy doivent nous donner les votes pour que nous ayons davantage de sécurité à la frontière !», a-t-il poursuivi. Une allusion à Chuck Schumer, patron des démocrates au Sénat américain, et Nancy Pelosi, qui devrait en janvier prochain prendre les commandes de la Chambre des représentants et la tête de l'opposition à Donald Trump.

Le mur avec le Mexique cristallise les tensions

Mardi, le président américain avait reçu les deux leaders démocrates du Congrès dans le célèbre Bureau ovale de la Maison Blanche. Une rencontre qui avait donné lieu à de très vifs échanges au sujet du mur anti-migrants à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, promesse de campagne de Donald Trump.

En effet, les démocrates refusent de voter le budget 2019 américain s'il prévoit d'allouer 5 milliards de dollars pour la construction du mur controversé. Le magnat de l'immobilier a ainsi menacé mardi d'aller jusqu'au «shutdown», c'est-à-dire jusqu'à la paralysie de certaines administrations faute d'accord sur le budget, si ses adversaires restaient sur leurs positions.

Les 5 milliards de dollars de la discorde

Donald Trump en a remis une couche sur Twitter ce mercredi, dans son style caractéristique. «Les démocrates et le président Obama ont donné 150 milliards de dollars à l'Iran et n'ont rien eu en échange, mais ils ne peuvent pas donner cinq milliards de dollars pour la sécurité nationale et un mur ?», a-t-il martelé.

Une référence aux 150 milliards de dollars (132 milliards d'euros) d'avoirs iraniens à l'étranger gelés jusqu'à 2015, avant l'entrée en vigueur cette année-là, sous Barack Obama, de l'accord sur le nucléaire iranien. Sous l'impulsion de Donald Trump, les Etats-Unis ont annoncé leur retrait de ce texte en mai dernier.

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