Après s'être déchaîné sur les réseaux sociaux, Joachim Son-Forget a finalement décidé de tirer sa révérence. Samedi, le député LREM a confirmé sur son compte Twitter son départ du parti présidentiel et de son groupe parlementaire.
Convoqué par le bureau de La République en Marche à l'Assemblée nationale, le 14 janvier prochain, en vue d'éventuelles sanctions après ses propos sexistes contre la sénatrice EELV Esther Benbassa, le député français a finalement pris une décision plus radicale.
ai été suspendu, ce n’était pas une lettre d’avertissement. Du coup, âpres échanges téléphoniques non frutueux, j’ai pris ma décision après l’avoir annoncée au président. pas de drame mais de la constance. https://t.co/J9GFb6jNkg
— (@sonjoachim) 29 décembre 2018
Le représentant des Français de Suisse et du Liechtensein a néanmoins précisé, selon les informations de l'AFP, qu'il continuerait à soutenir le président de la République, sans pour autant exclure de «constituer une liste aux élections européennes et de créer un parti, quitte à continuer à utiliser la satire et des méthodes de communication innovantes».
Interrogé par l'AFP, Gilles Le Gendre, le président du groupe, a indiqué n'avoir pas encore reçu la notification de départ du député de 35 ans.
Quelques jours avant sa démission, Joachim Son-Forget avait affolé les réseaux sociaux, en publiant de nombreux tweets lunaires, dans lesquels il critiquait notamment les «trolls, collègues hyprocrites déversant leur fiel, poltrons cachés dans leur anonymat (...)».