Samedi, pendant l'acte VIII des «gilets jaunes», un gendarme a été frappé à terre par plusieurs personnes, dont un ex-boxeur. Il s'est vu prescrire quinze jours d'incapacité totale de travail (ITT) et a décidé de porter plainte.
La séquence, d'une rare violence, est devenue virale : on y voit, après une matinée de rassemblement dans le calme, des heurts éclater entre des individus et les forces de l'ordre sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris. C'est là qu'un gendarme tombé à terre a été roué de coups par plusieurs personnes, dont un ancien boxeur professionnel tout de noir vêtu qui lui a porté plusieurs coups de pieds.
La victime est sortie de l'hôpital samedi. D'après les informations du Parisien, il a porté plainte contre ses agresseurs ce dimanche 6 janvier. Ces derniers risquent d'écoper de peines de prison ferme.
L'ex-boxeur en question a rapidement été identifié par les autorités après la diffusion des images, sur lesquelles on le voit également frapper un gendarme à coups de poing. Pour l'instant, on ignore s'il a agressé un seul et même policier à quelques minutes d'intervalles, ou s'ils sont deux à avoir subi ses coups. Il n'a pas encore été interpellé.
Surréaliste : un homme seul arrive à faire reculer sur 10 mètres un gendarme équipé d'un bouclier et d'une tenue anti-émeute à la seule force de ses poings.
#ActeVIII #giletsjaunespic.twitter.com/QLqyF31n6w— Jean Hugon (@JeanHugon3) 5 janvier 2019