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Paris : une redevance pour encadrer les opérateurs de free-floating

Au total, la mairie estime à 15.000 le nombre de scooters, trottinettes et vélos déployés à Paris Depuis juillet 2018, les voitures en libre-service acquittent une redevance similaire de 300 euros par an. [© PLB/ CNEWS]

Face à une certaine anarchie causée sur l'espace public par les opérateurs de free-floating, et plus particulièrement les trottinettes électriques, la mairie a annoncé ce jeudi 21 mars l'instauration d'une redevance censée limiter leur présence.

Impossible de passer à côté sans les remarquer : les scooters, vélos et trottinettes en libre-service et sans attache ont envahi la capitale. Un moyen facile et efficace de se déplacer d'un endroit à un autre, mais un cauchemar à entreposer sur la voie publique, notamment en l'absence de cadre juridique clair.

Car ces «petits véhicules individuels électriques» – comme les appelle la municipalité parisienne – sont de plus en plus nombreux à faire leur apparition dans les rues de la capitale. Tout particulièrement les trottinettes électriques, qui représentent à elles seules plus de 6.000 engins déployés sous huit marques différentes.

Si l'équipe municipale d'Anne Hidalgo se félicite de l'arrivée de ces nouveaux acteurs de «mobilité durable», qui répondent à un réel besoin des Parisiens à l'affut de moyens de transport alternatifs au métro, celle-ci fait quand même état «d'un nécessaire encadrement». Il faut, selon elle, «garantir la sécurité des Parisiens et éviter une occupation chaotique de l’espace public».

Face à ce constat, la mairie a donc pris une série de mesures dites «de régulation» pour faire cohabiter ces nouvelles pratiques dans l’espace public, dont l'instauration d'une charte de bonne conduite. Mais jugée inefficace, et pas du tout contraignante, l'insauration d'une redevance semble être la masure la plus efficace.

Payée par l'ensemble des entreprises privées installées à Paris en fonction du type et du nombre d’équipements concernés, celle-ci pourra s'élever à 20 euros par an pour un vélo classique ou électrique, 50 euros pour une trottinette électrique, 60 euros pour un scooter électrique, voire le double pour un scooter traditionnel.

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A titre de comparaison, les opérateurs des voitures en libre-service – Moov'in, Free2Move, Car2go – s'acquittent d'une redevance similaire, statuée à 300 euros par an. Avant d'être appliquées, ces mesures devront encore être votées par les élus municipaux, lors du prochain conseil de Paris, qui se tiendra à partir du 1er avril 2019.

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