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Marlène Schiappa : «faire la grève du sexe, c’est aussi se priver soi-même»

Marlène Schiappa a répondu à Alyssa Milano.[Martin BUREAU / AFP]

Marlène Schiappa n’est pas d’accord avec l’idée de «grève du sexe», lancée aux Etats-Unis autour d’un débat sur l’IVG, et elle le fait savoir.

Tout est parti d’un appel, lancé par l’actrice Alyssa Milano, en réponse à la décision de l’Etat de Géorgie, qui a interdit les avortements dès que les battements de cœur du fœtus sont perceptibles (soit environ six semaines de grossesse). «Nos droits liés à la procréation sont supprimés. Tant que nous les femmes n’auront pas un contrôle légal sur notre corps, nous ne pouvons pas risquer de tomber enceintes», s’est-elle justifiée pour sa grève du sexe.

Une prise de position à laquelle la secrétaire d'Etat en charge de l'égalité hommes-femmes a répondu dimanche, sur son compte Instagram. Selon elle, «le sexe n’est pas un service que l’on rend à quelqu’un. Faire la grève du sexe, c’est aussi se priver soi-même».

«Menacer de grève du sexe en réaction aux régressions du droit à l’IVG c’est comme nous punir nous-même une deuxième fois». La secrétaire d’Etat termine en expliquant que les femmes ont le droit à une sexualité libre et épanouie, en arrêtant de penser que son but n’est que d’être agréable aux hommes.

Aux Etats-Unis cette «grève du sexe» a pris de l’ampleur, avec les soutiens d’autres acteurs et actrices, comme Amy Schumer, Ben Stiller ou Alec Baldwin.

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