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75 ans du débarquement : Neptune, commando Kieffer, Eisenhower... le lexique du jour J

Des GI américains, dans leur barge, avant d’atteindre les plages normandes lors du débarquement, le 6juin 1944.[US ARMY / AFP]

Alors que les célébrations du 75e anniversaire du débarquement en Normandie de juin 1944 sont organisées jeudi 6 juin, Cnews vous propose un petit lexique des termes à connaitre pour suivre sans problème les cérémonies du jour J.

Overlord : nom code donné à l’offensive des Alliés pour ouvrir un front ouest en Europe, face au troisième Reich. L’opération Overlord s’est déroulée de juin à août 1944 (du débarquement à la retraite des Allemands de l’autre côté de la Seine) et correspond à l’ensemble de la bataille de Normandie.

Neptune : un autre nom de code, désignant cette fois le seul débarquement en Normandie des troupes alliées. Celui-ci a permis d’établir une tête de pont sur le sol français, afin d’y acheminer des renforts de troupes et d’armes, ainsi que du ravitaillement pour la suite de la grande offensive contre l’Allemagne.

Fortitude : encore un nom de code (qui signifie «courage», en français), donné cette fois à la stratégie de désinformation des alliés, afin de le tromper l’état-major nazi sur la date et le lieu du débarquement. Cette diversion, qui consistait à faire croire que les troupes allaient arriver sur les plages du Pas-de-Calais, a été rendue possible grâce à des agents-doubles, des fausses fuites diplomatiques, des bombardements volontairement dirigés sur cette zone géographique et des mouvements de troupes fantômes vers le sud-est de l’Angleterre (point le plus proche de la côte d’Opale).

Commando Kieffer : les seuls Français à avoir participé au débarquement, le 6 juin 1944. Ils étaient 176 fusiliers marins volontaires, réunis sous les ordres du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Arrivés en premier sur Sword Beach, ils ont pris le contrôle de Ouistreham. Dix d’entre eux ont trouvé la mort le jour J et 31 ont été blessés. Sur les 177 hommes du commando, seuls 24 ont terminé la bataille de Normandie sans avoir été touchés par l’ennemi.

Piccadilly Circus : le nom donné au point de rassemblement des embarcations des forces alliées, avant que celles-ci se dirigent vers les plages normandes. Le lieu est situé à environ 30 kilomètres au sud-est de l’île de Wight. Depuis ce point imaginaire, cinq canaux avaient été établis et sécurisés (par des bateaux anti mines) pour se diriger vers les plages du débarquement.

Juno : l’une des cinq plages du débarquement. Elle devait initialement s’appelait «Jelly», en référence à «jellyfish» («méduse»), mais Winston Churchill aurait refusé, car il n’était pas concevable que l’on nomme «jelly» («gelée») un endroit où des soldats allaient mourir. Un lieutenant-colonel a alors proposé de l’appeler «Juno», du nom de son épouse.

Mulberries : signifiant «mûres», ils étaient les ports artificiels mis en place sur la mer, au large des côtes françaises, pour permettre l’acheminement des renforts, du matériel et de la logistique, depuis les bateaux venant d'Angleterre.

Eisenhower : commandant en chef des forces alliées en Europe durant la Seconde guerre mondiale (à partir de 1942), le général américain Dwight D. Eisenhower est celui qui a dirigé le débarquement en Normandie. Il est relayé sur le terrain par le Britannique Bernard Montgomery, qui a commandé l’ensemble des forces terrestres de l’opération Overlord.

GI : l’appellation pour désigner les soldats américains. Elle est issue de l’inscription «Galvanized Iron» («fer galvanisé»), qui était apposée sur tous les objets propriétés de l’armée américaine. Par extension, le surnom désigna progressivement les hommes. Pour certains, l’abréviation viendrait de l'écriteau «Government Issue» («distribué par le gouvernement»), présent sur le matériel des militaires, ou de «General Infantery» («infanterie générale»).

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