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One voice lance une pétition pour empêcher le transfert de quatre orques du Marineland d'Antibes en Chine

Les quatre orques, Inouk, Wikie, Moana et Keijo, sont nées en captivité, au Marineland d'Antibes.[VALERY HACHE / AFP]

Elles s'appellent Inouk, Wikie, Moana et Keijo. Ces orques, nées en captivité au Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), doivent être envoyées dans un delphinarium en Chine, en janvier 2020. Un scénario que l'association One voice refuse catégoriquement.

Les responsables de l'organisation ont lancé une pétition pour empêcher le départ en Chine des cétacés.

«Marineland a des responsabilités vis-à-vis des orques qui sont nées captives dans ses bassins, clame le document. En Chine, Inouk, Wikie, Moana et Keijo n’auraient aucun droit et ne seraient protégées par aucune réglementation.»

Selon One voice, le marché des delphinariums est en plein boom dans l'Empire du milieu. L'association assure que les industriels à la tête de ces parcs n'hésitent pas à capturer des animaux sauvages pour remplir leurs bassins.

Une entreprise qui s'avère plus compliquée depuis que la réglementation se durcit à ce sujet dans de nombreux pays. Ainsi, Vladimir Poutine a récemment interdit la vente des orques et bélougas capturés dans les eaux russes. Dans cette situation , les orques françaises représentent une belle opportunité.

One voice redoute que ces animaux soient «exploitées pour la reproduction jusqu’à leur mort». L'association insiste également sur le fait que Wikie sera nécessairement séparée de ses fils, Moana et Keijo, alors «qu’en liberté, les orques vivent ensemble en groupes familiaux toute leur vie».

Leur santé sera mise en danger en raison de la fragilisation de leur système immunitaire lié à la captivité. L'association décrit des conditions de vie sordides qui ont conduit par le passé à observer chez les cétacés des comportement d'automutilation menant souvent à la mort.

«Ce sont «nos» orques !»

Quelle alternative alors pour Inouk, Wikie, Moana et Keijo ? Un sanctuaire marin. C'est en tout cas le projet que défend One voice.

Afin qu'il prenne forme, les membres de l'association font directement appel au président de la République. Pour lui demander d'intervenir ils envoient un message clair : «Ce sont «nos» orques !»

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