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Les Français font plus attention mais ont du mal à décrocher des écrans

Les jeunes sont nombreux à ne pas faire attention au temps passé devant les écrans. Les jeunes sont nombreux à ne pas faire attention au temps passé devant les écrans. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Les Français font de plus en plus attention à leur hygiène de vie, selon une étude menée par la Fondation PiLeJe, rattachée à la Fondation de France et L’institut Pasteur de Lille. S’ils font davantage attention aux recommandations des professionnels de santé, les Français ont encore du mal à se détacher des écrans.

Les résultats de l’étude, menée les 15 et 16 octobre derniers sur 1.002 personnes âgées d’au moins 18 ans, ont été publiés par RTL.  71% d’entre eux déclarent manger plus sainement, et 59% font plus attention à leur consommation d’alcool. Ils sont également plus nombreux (59%) à pratiquer une activité physique quotidienne d’au moins 30 minutes, et à faire attention à leur temps de sommeil (56%). 

Le temps passé devant les écrans reste cependant très important pour la plupart des Français, notamment chez les jeunes : 36% des 18-24 ans déclarent ne faire aucun effort pour diminuer leur temps devant les écrans, contre 24% de l’ensemble de la population. Seules 37% des personnes interrogées affirment éteindre leurs appareils électroniques 30 minutes avant d’aller dormir plus régulièrement. 

PLUS DE PRÉVENTION

Les Français estiment que les médecins devraient davantage discuter de l’hygiène de vie avec leurs patients avant de prescrire des médicaments. Selon l’étude, 58% des personnes interrogées trouvent que la prévention n’occupe pas une place assez importante dans le système de santé actuel, et 85% souhaitent d’abord recevoir des conseils de leur médecin en cas d’anxiété, de troubles du sommeil, de dépression, etc... 

Depuis la loi du 26 janvier 2016, les médecins sont autorisés à prescrire de l’activité physique et sportive aux personnes présentant une affection de longue durée, soit environ dix millions de patients. Selon le baromètre Sport-Santé de la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire, seuls 39% d’entre eux se sont vus prescrire une activité physique particulière par leur médecin. 

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