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Paris : la «Cité audacieuse», dédiée aux droits des femmes, va ouvrir dans le 6e

La «Cité audacieuse» sera ouverte au public, à partir du 5 mars. La «Cité audacieuse» sera ouverte au public, à partir du 5 mars. [© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

La «Cité audacieuse» – qui porte l'ambition d'être le tout premier lieu dédié au rayonnement des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes en France – a été inaugurée, dans le 6e arrondissement. Elle ouvre ses portes ce jeudi 5 mars.

Portée par la Fondation des femmes engagée en faveur des droits des femmes depuis plusieurs années, cette «Cité audacieuse» – situé dans une ancienne école élémentaire de 1.000 m2 à deux pas du jardin du Luxembourg (6e) – a été imaginée pour être «un lieu innovant, multidisciplinaire et ouvert au public».

Concrètement, ce lieu abritera les locaux d'une quinzaine d'associations dédiées aux droits des femmes, ainsi qu'un espace de coworking d'une trentaine de places à destination de porteurs de projets autour des questions d'innovations sociales. Par ailleurs, un espace d'accueil sera réservé aux associations qui tiendront des permanences. Parmi elles, En avant toute(s), le collectif 50/50, Règles élémentaires, Femix'Sports, ou encore le Laboratoire de l'Égalité.

Au rez-de-chaussée, un espace d'animation public doté d'un espace enfant et d'un café associatif sera aménagé pour l'organisation d'ateliers, cours collectifs, conférences, et autres expositions. Enfin, un studio radio, mis à disposition par «La Poudre», podcast féministe créé par la journaliste Lauren Bastide, a d'ores et déjà été installé pour «recueillir et diffuser la voix des femmes».

L'objectif est «de rassembler le plus grand nombre pour sensibiliser à la cause des femmes» et «d'offrir un tremplin à toutes les structures qui veulent porter des initiatives», explique Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes, qui souligne que la mission de cette institution est que «les initiatives les plus impactantes disposent de moyens financiers et matériels pour fleurir et se développer».

«Nos combats sont si précaires, nos victoires si fragiles, que le fait d'être désormais dans la pierre, et pas uniquement dans la rue pour le 8 mars ou le 25 novembre, c'est une étape dans le combat féministe. On a un lieu pour pousser mais aussi pour se poser», conclut-elle.

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