A entendre Yves Métaireau, certains sont parvenus à passer entre les mailles du confinement pour le week-end de Pâques. Le maire de La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique) s'agace des nombreuses arrivées, qui s'accompagnent d'une hausse des incivilités.
L'édile assure que les véhicules arborant des immatriculations issues «de la région parisienne et des grandes villes» sont soudainement plus nombreux dans les rues de la station balnéaire.
Interrogé par Ouest-France, il soupçonne ces vacanciers d'avoir «roulé de nuit, par les petites routes» pour atteindre La Baule sans être verbalisés pour violation du confinement.
En effet, en raison des mesures sanitaires prises par le gouvernement pour enrayer l'épidémie de coronavirus, le changement de lieu de confinement est interdit. Ceux qui possèdent une résidence secondaire, où qu'elle soit, n'ont pas le droit de s'y rendre.
Pourtant, selon Yves Métaireau, il est possible que La Baule compte actuellement «40 000 habitants, contre 17 000 en temps normal».
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De plus, ces nouveaux arrivants ne semblent pas respecter les règles en vigueur. D'après l'édile, le bord de mer est à nouveau fréquenté, magré l'interdiction, des personnes déambulent à plusieurs dans les rues et des barrières interdisant certains accès ont disparu.
Le maire évoque également de longues files d'attente à l'entrée des commerces de la ville qui, en pleine pandémie, n'ont pas les ressources pour satisfaire une population «digne d'une période estivale».
Yves Métaireau déplore de ne pas pouvoir compter sur le soutien de la police nationale pour faire face à ces arrivées massives. Il n'exclut pas de durcir les règles du confinement à La Baule si la situation devient trop difficile à gérer.