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Selon Didier Raoult, la mortalité du coronavirus est 5 fois plus forte à Paris qu’à Marseille

Le professeur Didier Raoult défend son bilan. Comme chaque mardi, le fondateur de l’IHU Méditerranée a publié ce 19 mai une vidéo sur YouTube et a cette fois comparé le taux de mortalité entre Paris et Marseille.

«La mortalité de Paris est plus de cinq fois supérieure à celle de Marseille, a notamment affirmé le professeur Raoult. Cela fait une grosse différence. Et on voit qu’il y a des jeunes qui sont morts en Ile-de-France, ce qui doit amener à se poser des questions très sérieuses sur la gestion de l’épidémie dans cette partie de la France».

L’infectiologue de 68 ans a relevé qu’il «y a eu plus de morts en Ile-de-France, qui compte 12 millions d’habitants, qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants». Pour lui, la gestion francilienne «a été moins performante en termes de résultats que celle de Wuhan, qui s’est pourtant pris la toute première vague et qui ne savait pas comment traiter les choses».

Le professeur a défendu son protocole thérapeutique appliqué à Marseille, avec lequel il a relevé un «taux de mortalité de 0.5%». «Ce qui est extrêmement bas», a souligné Didier Raoult.

«Les choses sont en train de se résoudre»

Il a d’ailleurs tenu à réaffirmer l’efficacité de son traitement composé d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, en particulier chez les jeunes patients : «Chez nous à l’IHU, les gens qui ont été traités avec ou sans traitement, il n’y a aucun mort de moins de 60 ans, et deux seulement de moins de 70 ans. Quant à ceux qui ont été traités à l’hydroxychloroquine plus azithromycine, il n’y a qu’un seul mort de moins de 70 ans. On voit qu’on a donc bien fait de traiter les jeunes».  

Enfin, le directeur de l’IHU a rappelé que «sur le plan de l’épidémie, on est au bout». Il a constaté qu’il ne restait «que quelques cas sporadiques mais les choses sont en train de se résoudre, ici comme ailleurs. Le nombre d’hospitalisations, de cas de réanimation et des morts continue de diminuer chaque jour et l’épidémie disparaît donc au milieu du printemps comme c’était une possibilité non négligeable».

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