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La Sorbonne annule les moyennes inférieures à 10, les enseignants s’insurgent

Le prestige bafoué ? Des enseignants-chercheurs de l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne s’insurgent contre les modalités des examens du second trimestre pour les étudiants, dont les moyennes inférieures à 10 ne seront notamment pas prises en compte.

Alors qu’ils avaient saisi la justice, le tribunal administratif a rejeté leur requête la semaine dernière. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, est venue leur apporter son soutien en indiquant qu’elle appuierait un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat, afin d’annuler cette mesure, proposée par l’Unef et adoptée par la Commission de la formation et la vie universitaire (CFVU) de l’université.

Comme les enseignants-chercheurs, elle estime que «cette délibération porte une atteinte directe à la qualité des diplômes délivrés par l’université et ce faisant, à l’avenir de ses étudiants qui souhaitent préserver la valeur de leur formation».

L’Unef se félicite en revanche de la décision du tribunal administratif, en louant une mesure qui doit permettre d’«éviter un échec de masse et éviter les inégalités, notamment pour les étudiants n’ayant pas accès à un ordinateur ou à internet», rapporte Le Figaro. Par ailleurs, deux autres principes ont été adoptés par le CFVU de l’université Panthéon-Sorbonne : l’extension maximale du contrôle continu et la mise en place de devoirs maison.

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