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Canicule et coronavirus : les bons réflexes à prendre, ceux à bannir

Parmi les différents réflexes à connaître : ne jamais mouiller son masque, par exemple. [GAIZKA IROZ / AFP].

Avec des vagues de chaleur à répétition et une épidémie de coronavirus toujours présente imposant le port du masque, pas facile de s'y retrouver dans les bonnes pratiques et les consignes pour se protéger du Covid-19.

Par temps de canicule peut-on, par exemple, mouiller son masque pour se rafraîchir ? Peut-on utiliser un ventilateur ? Et qu'en est-il de la climatisation ? Tour d'horizon des bons réflexes à adopter et ceux à bannir.

Ne surtout pas mouiller son masque pour atténuer la chaleur

C'est vraiment la fausse bonne idée par excellence. Celle que l'on adopte naturellement et qu'il faut pourtant coûte que coûte proscrire.

Avec les grosses chaleurs, il est de plus en plus difficile de supporter son masque. Lorsqu'on est en groupe, par exemple, mais aussi dans d'autres situations, la tentation peut donc être grande, pour éviter de l'enlever, de l'humidifier afin de mieux le supporter.

C'est pourtant une grave erreur. Un masque mouillé n'est en effet plus d'aucune efficacité et il faudra donc en changer. Dans la mesure du possible, il convient plutôt, autant que faire se peut, de privilégier les endroits frais pour mieux supporter son masque.

Bien sûr, on continue de respecter les gestes barrières (lavage régulier de mains et distanciation physique notamment).

Le ventilateur : seul, ça va ; en groupe : (peut-être) des dégâts

En temps normal, on ne se pose même pas la question : lorsqu'il fait chaud, on met en route le ventilateur pour mettre un peu d'air dans sa maison.

S'il n'y avait pas le coronavirus, la rêgle principale à connaître aurait été d'éviter de le laisser fonctionner près de soi pendant son sommeil. Raison en est que cet usage peut aggraver certains problèmes respiratoires, assécher la peau et les yeux, ou encore entraîner des crampes musculaires. 

A cette règle, d'autres bons gestes ont, avec le Covid-19, fait leur apparition. Et, concrètement, tout dépend du nombre de personnes en présence et de la configuration des lieux.

Par exemple, une personne seule pourra utiliser chez elle son ventilateur de façon tout à fait classique. D'une façon générale, idem pour une famille vivant sous un même toit sauf si bien sûr, l'un des occupants est malade du Covid-19.

Pourquoi ? Tout simplement parce que l'air brassé peut transporter avec lui des micro-gouttelettes contaminées et répandre sur les surfaces et les personnes présence le SARS-CoV-2.

De la même manière, c'est aussi pour cela qu'il ne faut jamais mettre de ventilateur dans un espace collectif fermé, ou tout lieu public fermé.

La climatisation : Oui, mais contrôles réguliers de rigueur

«La climatisation ne pose pas de difficultés», c'est Olivier Véran lui-même, le ministre de la Santé, qui l'a confirmé, vendredi 7 août, à l'occasion d'une visite dans un Ehpad de Dordogne.

Mais attention, encore faut-il avoir des filtres performants, avec la norme haute efficacité HEPA.

Le filtre HEPA (acronyme de l'anglais «high-efficiency particulate air» ou «filtre à particules aériennes à haute efficacité» en français) est en effet un filtre à air à haute efficacité qui permet de filtrer, en un passage, au moins 99,97 % des microparticules.

A noter que l'expression «filtre THE» (signifiant «Très Haute Efficacité») est, elle aussi, tout à fait valable.

Si l'on a moindre doute quant à la qualité du dispositif de climatisation, si on ne sait pas, par exemple, si l'installation est entretenue régulièrement, c'est le principe de précaution qui prime et mieux vaut encore sans passer.

Enfin, concernant la VMC cette fois, (la Ventilation Mécanique Contrôlée est un système permettant le renouvellement de l’air intérieur d’un logement, NDLR), on peut la laisser tant qu'il ne s'agit pas d'un programme de recyclage d'air.

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