Un concept polémique ? La patronne du «Arkanes : Live Escape», un escape game de Toulouse qui propose à ses visiteurs de «tuer» Emmanuel Macron, s'en défend. Le but du jeu est simple : kidnapper le président de la République puis décider de son sort.
Les joueurs sont plongés dans un décor de squat, et traversent des couloirs dans lesquels résonnent des phrases cultes prononcées par le président, telles que son désormais tristement célèbre «Nous sommes en guerre». Une heure de jeu facturée 20 euros par personne, pendant laquelle le faux Emmanuel Macron attend les joueurs ligoté et ensanglanté, dans une pièce cachée de l'escape game.
A la fin du parcours, trois solutions sont proposées aux joueurs : libérer le chef d'Etat avec de la poudre de perlimpinpin, en référence à la fameuse expression utilisée par le président lors du débat d'entre-deux-tours, le mettre en prison en prenant le Code pénal ou le tuer «en brandissant un cocktail Molotov fabriqué avec un bout de gilet jaune». Tout un programme donc, pour ce concept qui peut en choquer certains, mais qui n'est, selon la gérante de la salle interrogée par La Dépêche, en aucun cas une «incitation au crime».
Si des phrases de personnalités politiques, telles que François Fillon, sont également affichées dans l'établissement, la gérante entend «tester les limites de la démocratie» et défend, selon des propos rapportés par nos confrères, son «droit à la caricature» et sa «liberté d'expression».