Interrogée par le JDD au sujet de la gestion de la campagne de vaccination lancée par le gouvernement, la maire de Paris Anne Hidalgo a parlé de «carences». Un affront pour les membres du gouvernement qui n'ont pas tardé à lui répondre ce lundi 11 janvier, à l'instar de son porte-parole Gabriel Attal.
«Avec de telles carences, le débarquement de juin 1944 aurait échoué», s'est ainsi exprimée Anne Hidalgo, se montrant très critique à l'égard de la politique de vaccination mise en place par le gouvernement. Ce lundi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lui répondait sur Europe 1 : «je suis assez surpris d'entendre des leçons de logistique de la part d'une élue qui n'a pas su gérer le Vélib' et qui a montré que, s'agissant de la logistique, elle savait transformer l'or en plomb, alors même qu'il y a plus de fonctionnaires à la Ville de Paris qu'à la Commission européenne».
Et de rétorquer : «si le débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré le Vélib', les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique». Une «attaque assez gratuite», selon Gabriel Attal, qui n'est d'ailleurs pas passée inaperçue auprès des internautes. Sur les réseaux sociaux, l'édile socialiste s'est gentiment fait tacler pour cette comparaison hasardeuse.
«Si Anne Hidalgo avait géré le débarquement en 1944, les plages de Normandie ne seraient toujours pas nettoyées», pouvait-on lire sur Twitter, ou encore «si Anne Hidalgo avait géré le débarquement de 1944, on parlerait allemand aujourd’hui» et «si Anne Hidalgo avait géré le débarquement de 1944, les Alliés seraient encore aujourd’hui coincés dans les embouteillages aux portes de Paris».
