La liste des scénarios possibles était déjà longue, voici qu’une nouvelle piste est évoquée et semble avoir les faveurs de l’exécutif. Le «confinement hybride» pourrait bien être celui annoncé par Emmanuel Macron ce week-end ou en début de semaine.
Le but de cette nouvelle forme de confinement serait de le rendre suffisamment contraignant pour être efficace face à la grande contagiosité des nouveaux variants, tout en n’imposant pas les restrictions strictes connues au printemps dernier (une heure de sortie maximum par jour, écoles fermées…).
En conséquence, les vacances de février pourraient être prolongées, de sorte que les établissements scolaires ne ferment pas officiellement mais que les élèves en soient tenus éloignés une, voire deux semaines de plus que lors des congés normaux.
Des rendez-vous pour les commerces ?
Les étudiants des universités sont particulièrement ciblés par ce confinement hybride. Emmanuel Macron ne cache pas son inquiétude sur l’effet psychologique que pourrait avoir ce «troisième acte» de restrictions, et cette jeune population est particulièrement touchée. Sa décision de leur donner le droit de revenir un jour par semaine à la fac à partir du 1er février pourrait ainsi être maintenue.
Concernant les commerces dits «non-essentiels», le confinement hybride pourrait leur permettre de rester ouverts. En contrepartie, des créneaux d’ouverture, des jauges très limitées de clients ou encore des prises de rendez-vous obligatoires pour s’y rendre pourraient leur être demandés.
Pour les limitations de déplacements, le président et son gouvernement se posent aussi la question. Les parlementaires ont été sondés par le Premier ministre sur la question, avancent des confrères.
