Il n'y aura pas de confinement le week-end en Ile-de-France, mais de nouvelles restrictions pourraient toutefois être annoncées par le Premier ministre Jean Castex ce jeudi 4 mars. Parmi elles, la fermeture de plusieurs sites publics qui attirent les foules le week-end serait envisagée. En voici la liste non exhaustive.
Les quais de Seine rive gauche comme rive droite – bondés le week-end dernier – pourraient être les premiers lieux à être interdits au public. L'esplanade des Invalides (7e), le jardin des Tuileries (1er), le jardin des Buttes-Chaumont (19e) comme le parc André Citroën (15e) pourraient également faire partie de cette liste. Même constat sur les bords du Canal Saint-Martin (10e).
Pour rappel, lors du premier confinement, le préfet de police Didier Lallement avait décidé d'interdire l'accès aux quais de Seine, à l'esplanade des Invalides mais aussi au Champ-de-Mars (7e), expliquant que sans cette interdiction, il était fort à craindre que «les strictes consignes de confinement ne soient plus respectées».
Les regroupements de jeunes dans le viseur
Quelques rues très animées pourraient également être concernées par certaines restrictions : s'il semble impossible d'en interdire l'accès, la préfecture de police de Paris pourrait très bien prendre un arrêté interdisant la consommation d'alcool sur la voie publique par exemple, à l'instar de ce qui a été décidé rue de Buci (6e) et place de la Contrescarpe (5e) fin février.
«Ces regroupements sur la voie publique, favorisés par la consommation de boissons alcooliques, ont entraîné des comportements contraires aux gestes barrières, susceptibles de favoriser la propagation du virus à l’heure où la situation sanitaire reste fragile», avait alors fait savoir la préfecture.
Vers un renforcement des contrôles
Ce qui est sûr, c'est que le gouvernement a passé la consigne à la préfecture de police de Paris de renforcer les contrôles, notamment le week-end, sur les routes franciliennes d'un côté, afin de veiller au strict respect du couvre-feu à 18h, mais aussi sur l'espace public parisien, où 4.000 agents avaient été déployés lors du premier week-end de beau temps, les 19, 20 et 21 février derniers.
Des restrictions qui pourraient tenir encore plusieurs semaines, afin de faire passer «le gros temps» qui s'annonce, selon Gabriel Attal. Le porte-parole du gouvernement vise en effet un «retour à une vie plus normale [...] peut-être dès la mi-avril».