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Régionales en Île-de-France : qu'est-ce que le «Green New Deal» proposé par Julien Bayou ?

S'il est élu, Julien Bayou entend favoriser l'économie locale et circulaire. S'il est élu, Julien Bayou entend favoriser l'économie locale et circulaire. [© ALAIN JOCARD / AFP]

Le candidat EELV aux régionales en Ile-de-France, Julien Bayou, a imaginé un grand plan de relance de l'économie francilienne, baptisé «Green New Deal» et doté de 3 milliards d'euros. Il en a décrit les contours ce dimanche 23 mai dans le JDD.

«C'est un plan d'investissement massif pour transformer l'économie francilienne au service du climat et de l'emploi local», a ainsi expliqué Julien Bayou au Journal du Dimanche. Avec un budget chiffré à 3 milliards d'euros, le secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) espère ainsi développer l'agroécologie, les énergies renouvelables mais aussi les transports.

Booster l'économie locale

Un moyen de créer, s'il est élu, jusqu'à 200.000 emplois directs «sur la mandature». Comment ? En boostant l'économie locale et en favorisant ainsi les emplois non délocalisables. Pour expliquer sa démarche, Julien Bayou prend l'exemple des commerces de proximité, «bien plus créateurs d'emplois que les supermarchés ou Amazon». 

Autres propositions du candidat : le développement d'une filière de réemploi, avec la création d'«une ressourcerie pour 10.000 habitants», ou encore le financement de «1.700 nouveaux kilomètres de pistes cyclables», avec la mise en place du RER Vélo mais aussi des réseaux internationaux et d'autres de proximité. Soit «une augmentation de 30 % de l'existant», selon Julien Bayou. 

Pour financer son «Green New Deal», le candidat EELV entend faire des économies, notamment en mettant fin aux «subventions aux entreprises qui polluent, licencient, délocalisent ou ne respectent pas l'égalité femmes-hommes». «Plutôt que de dépenser de l'argent public pour une grosse entreprise qui n'en a pas besoin, nous préférons soutenir 10, 20, 30 PME (petites et moyennes entreprises)».

Et si le candidat fait face à une présidente sortante favorite dans les sondages, il entend convaincre avec son «projet écologiste» et former une alliance de gauche au second tour des élections régionales. «Nous proposerons un rassemblement sur la base de ce projet et nous pourrons offrir une alternative à la droite de Valérie Pécresse», s'est-il ainsi exprimé ce dimanche.

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