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Coronavirus : la vaccination va nettement ralentir cet été en Île-de-France

77 % des centres de vaccination resteront ouverts cet été en Île-de-France. 77 % des centres de vaccination resteront ouverts cet été en Ile-de-France. [© Olivier MORIN / AFP]

Près d'un quart des centres de vaccination d'Ile-de-France fermeront leurs portes en juillet et août, avait fait savoir l'Agence régionale de santé (ARS) le 22 juin. Une mesure qui prend effet dès ce lundi 5 juillet.

Alors que les grandes vacances d'été approchent, toutes les ARS ont reçu pour consigne de préparer leur «plan de continuité d'activité» en matière de dépistage et de vaccination contre le Covid-19. Résultat : entre le 5 juillet et le 29 août, «l'offre vaccinale devrait être maintenue à hauteur de 82 % des capacités d'injections et de 77 % du nombre de centres» en Ile-de-France.

L'idée est en effet – en accord avec les maires et les préfets – à la fois d'anticiper la demande estivale et de garantir une offre suffisante, tout en tenant compte des congés des soignants et de la volonté de certains élus de récupérer les locaux mis à disposition.

L'ajustement ne sera pas le même dans tous les départements franciliens. Ainsi, «en Seine-Saint-Denis, 100 % des centres devraient rester ouverts pendant l'été», la proportion allant décroissant dans le Val-de-Marne et le Val-d'Oise (85 %), en Seine-et-Marne (74 %), dans l'Essonne (73 %), à Paris (70 %), dans les Hauts-de-Seine (62 %) et enfin dans les Yvelines (42 %).

«opérations spéciales» pour les publics particuliers

En parallèle, la démarche «d'aller-vers» devrait se poursuivre avec des «opérations spéciales» ciblant des «espaces très fréquentés» comme la Canopée des Halles au coeur de la capitale, ou encore dans le centre commercial de Rosny 2, en Seine-Saint-Denis, dans lequel il sera possible de se faire vacciner sans rendez-vous.

Par ailleurs, d'autres «opérations spéciales» seront maintenues pour les «populations» dites «particulières». A savoir tous les étudiants, y compris étrangers, les femmes enceintes ou encore les chauffeurs-livreurs, mais aussi les «publics précaires», tels que les travailleurs migrants ou ceux qui n'ont pas de domicile fixe.

Même chose côté dépistage, avec des «actions spécifiques» prévues «sur des aires d'autoroute» et l'utilisation de 315.000 autotests dans des «secteurs à risque» comme les hôtels, campings ou bases de loisirs.

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