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Tarbes : un chirurgien qualifie la vaccination de «génocide» et crée la polémique

Le chirurgien a incité les manifestants à ne pas se faire vacciner. Le chirurgien a incité les manifestants à ne pas se faire vacciner. [FRED TANNEAU / AFP]

Lors d’une manifestation organisée contre le pass sanitaire à Tarbes (Hautes-Pyrénées), un chirurgien à comparé la vaccination contre le coronavirus à un «génocide», créant une vive polémique.

Le point de départ de cette affaire est à trouvé du côté d'un groupe de manifestants qui s’était réuni récemment devant l’hôpital de Tarbes. L’échange a été filmé puis posté sur les réseaux sociaux.

Au micro, un chirurgien orthopédiste a alors entamé un discours contre le vaccin et contre le pass sanitaire. «Ce n’est pas une vaccination, c’est une injection d’un produit génique, qui est une thérapie génique, expérimentale. (…) Il faut absolument refuser cette injection» déclare-t-il devant la foule.

Le professionnel de santé a ensuite promu devant les manifestants des produits comme l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, l’azithromycine ou encore les vitamines B et D pour guérir du Covid-19.

L'ordre des médecins saisi

Reprenant les mots d’un homme dans la foule, le médecin qualifie ensuite la vaccination de «génocide». Des déclarations qui ont provoqué un tollé, et qui ont particulièrement interpellé le directeur de l’ARS Occitanie, Pierre Ricordeau, selon France 3 Occitanie. Lors d’une conférence de presse ce mercredi 25 août, ce dernier a estimé que «les propos tenus sont totalement inacceptables, d’autant plus venant d’un médecin qui a une responsabilité en matière de santé.»

L'hôpital de Tarbes s'est aussi dit choqué par les propos du praticien, déclarant au média local qu'il «aurait dû rester à son rôle de chirurgien orthopédique, rôle qu'il accomplit parfaitement.» L’Ordre des médecins a été saisi, et l’ARS envisage également de faire un signalement au procureur de la République. 

Ces propos interviennent alors que les soignants ont jusqu'au 15 septembre pour obtenir leur schéma vaccinal complet, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement. 

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