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Soupçons de viols sur mineures : le chanteur Jean-Luc Lahaye incarcéré, son avocat regrette un dossier «à charge»

Le chanteur Jean-Luc Lahaye mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi. [DOMINIQUE FAGET / AFP]

Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été mis en examen vendredi pour viol sur mineures et placé en détention provisoire. Son avocat dénonce des «investigations réalisées à charge».

Il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux adolescentes quand elles étaient âgées de 15 à 17 ans à partir de 2013. 

A l'issue de quarante-huit heures de garde à vue dans les locaux de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), la vedette des années 1980, âgée de 68 ans aujourd'hui, a aussi été mise en examen pour «agression sexuelle de mineurs de plus de 15 ans, corruption de mineurs» et «abus de faiblesse», a précisé cette source.

Une juge des libertés et de la détention (JLD) a ensuite ordonné son placement en détention. «Je regrette cette décision, qui n'est cependant pas étonnante dans la mesure où elle est fondée sur un dossier dans lequel l'ensemble des investigations ont été réalisées à charge», a indiqué Me David Apelbaum, qui défend le chanteur avec Me Camilla Quendolo. «L'information judiciaire permettra de rétablir la vérité», a-t-il ajouté, sans faire plus de commentaire.

Il conteste cette accusation 

Jean-Luc Lahaye s'est défendu de cette accusation devant le tribunal. Il soutient ne pas avoir eu de relations sexuelles avec ces deux adolescentes, mineures au moment des faits en 2013. 

Une source proche du dossier a également affirmé à l'AFP qu'il leur aurait «demandé par internet et caméras interposées, de se dévêtir et de prendre des poses sexuelles.»

Concernant l'accusation de «détention d'images pédopornographiques», le chanteur a été placé sous le statut de témoin assisté, mais n'a pas été mis en examen pour ce motif.  Le parquet a ouvert une information judiciaire vendredi portant sur l'ensemble des chefs des gardes à vue, a indiqué la source judiciaire.

De son côté, l'avocate des deux plaignantes, Me Nathalie Bucquet a déclaré que ses «clientes sont soulagées de cette mise en examen. Elles ont été très affectées par les fuites dans la presse, particulièrement les commentaires mensongers sur leurs mères». «Elles souhaitent que les principes de droit soient respectés et que cette affaire soit jugée le plus sereinement possible», a ajouté Me Bucquet.

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